Le XVIIIe siècle est marqué par une effervescence scientifique européenne doublée d’une stratégie politique qui ont conduit aux grandes explorations des mers et des océans du globe. La France, comme l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal ou la Hollande, entend élargir son emprise sur le monde en partant à la découverte et à la conquête de nouveaux territoires. La Pérouse, Bougainville, Charcot et plus récemment Cousteau ou Jean-Louis Étienne sont autant de noms qui résonnent au panthéon des explorateurs marins.
En 250 ans, grâce à de grands explorateurs et à des techniques toujours plus poussées, l’océanographie est devenue une science de pointe qui nous permet de découvrir non seulement la vie marine, mais également l’influence des océans et des mers sur notre environnement, ainsi que son évolution. C’est aussi grâce aux découvertes scientifiques réalisées par ces missions que l’on connaît maintenant l’ampleur des périls qui menacent les océans.
UNE SCIENCE DU VIVANT
Dès le XVIIIe siècle, les navires d’exploration embarquent des naturalistes, des astronomes, des cartographes et des artistes. Si l’objectif principal de ces voyages est la recherche de nouvelles terres à conquérir, ils sont aussi l’occasion de décrire ces nouveaux milieux afin de mesurer leur intérêt économique. Des milliers de kilomètres de côtes sont cartographiés et décrits. Des récoltes fabuleuses de nouvelles espèces sont réalisées, qui rejoignent les collections et la ménagerie du Muséum national d’Histoire naturelle et alimentent les cabinets de curiosité de riches particuliers. Ces premiers naturalistes sont Philibert Commerson sur L’Astrolabe (1766 – 1769), Pierre Sonnerat sur L’Île-de-France (1770 – 1772), Jean-André Mongez sur La Boussole (1785 – 1788) ou encore François Péron sur Le Géographe (1800 – 1804).
A cette époque, et tout au long du XIXe siècle, les institutions de sciences naturelles de chaque pays et les riches personnalités recherchent les spécimens de plantes exotiques inconnues pour leurs collections. De grands herbiers sont réalisés par des artistes renommés dont Pierre Joseph Redouté à destination des plus grands dont l’Empereur Napoléon. L’on acclimate les plantes dans des serres et des jardins d’acclimatation comme les serres du Museum d’Histoire Naturelle à Paris ou encore à Nantes où est implanté le premier magnolia grandiflora de France. La région d’Angers est également connue pour son climat particulier permettant de cultiver nombre de plantes venues du monde entier. Les cours européennes se livrent une course aux plantes sans précédent.
De la même manière, des animaux sont étudiés et des spécimens sont prélevés dans la nature pour les collections. Ils sont ramenés soit vifs pour les zoos, soit morts, à des fins taxidermistes. Les particuliers se piquent également au jeu. Ainsi, le Duc d’Orléans, arrière petit fils de Louis-Philippe et grand amateur de chasse, a rapporté un grand narval mâle, entré dans les collections publiques en 1926 et dont un moulage est aujourd’hui exposé dans la grande galerie du Museum d’histoire naturelle. Les animaux exotiques investissent les intérieurs, à l’image du perroquet qui devient un animal de compagnie bourgeois.
Si, à Versailles, les premières daurades d’Asie sont importées pour l’agrément, il faut attendre 1832 pour que la naturaliste Jeanne Villepreux-Power invente l’aquarium pour ses expérimentations. Elle a également été à l’origine de la biologie marine et de l’océanographie. Cette scientifique, honorée à son époque, est admise en 1839 comme membre correspondant de la célèbre Zoological Society de Londres, ainsi que dans 18 autres académies, très rare honneur pour une femme. Jeanne Villepreux-Power a été oubliée et l’on redécouvre seulement maintenant ses nombreux travaux.
Avec les animaux marins découverts dans les mers et les océans des anciennes colonies françaises est fondé, en 1931, l’aquarium tropical de la Porte Dorée à Paris permettant au grand public de découvrir les animaux venus de l’autre bout du monde.
Actuellement, avec 19 navires et 3 sous-marins, la flotte océanographique française est importante. Financée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, elle se compose très exactement de :
• 7 navires de haute mer capables de réaliser des campagnes océanographiques sur tous les océans du Monde
• 3 engins sous-marins profonds
• 2 engins sous-marins autonomes
• 5 navires côtiers
• 7 petits navires qui réalisent de courtes sorties d’un à trois jours.
LA FRANCE EST AU SECOND RANG MONDIALE EN SURFACE CÔTIÈRE AVEC 11 MILLIONS DE KM²
Afin de répondre aux besoins scientifiques toujours plus poussés, les navires et sous-marins sont très régulièrement améliorés, remplacés, équipés d’appareils de plus en plus sophistiqués. Ces engins auscultent les océans, analysent les fonds marins, répertorient les espèces et œuvrent pour la protection des milieux marins. D’autres navires, affrétés par des organismes scientifiques ou des organisations privées, apportent leurs compléments. Bientôt, de nouveaux navires, brises-glaces ou plate formes d’observation dérivantes, poursuivront l’aventure océanographique française. Ces moyens importants font de la France un acteur majeur dans la recherche océanographique mondiale. Rappelons que la France est au second rang mondial en surface côtière, avec 11 millions de Km².
Depuis quelques années, l’océanographie se fait de plus en plus depuis l’espace. De nombreux satellites observent la Terre en permanence et effectuent des mesures variées et nombreuses : vagues, courants, température, volume de glace, quantité de plancton et même relief sous-marin… Mais il faut toujours comparer ces enregistrements avec des mesures précises réalisées dans l’océan. En outre, depuis quelques années, les observatoires des mers se développent. Ce sont des engins dérivants, à l’ancre ou posés sur le fond, qui mesurent en permanence l’état des océans et des écosystèmes sur une longue période. Parmi eux, le Polar Pod, qui sera lancé en 2020, inaugure un nouveau type d’observatoire. Il dérivera avec le courant et sera habité !
L’exploration de l’océan est loin d’être terminée. Elle est de plus en plus technologique, numérique, chimique, génétique… Les aventures océanographiques se prolongent dans les laboratoires et les centres de calcul. Mais il y aura toujours besoin d’hommes et de femmes à bord des navires, sous-marins, engins océanographiques, pour observer, ressentir et partager l’océan à travers leurs propres aventures.
LES GRANDS PERSONNAGES
L’étude des océans et des fonds marins a été magnifiée par de grands explorateurs dont plusieurs y ont laissé leur vie. Mais tous, dont les noms sont entrés dans la légende, ont ouvert la voie à l’exploration moderne et suscité des vocations.
Le comte Louis-Antoine de Bougainville, né le 12 novembre 1729 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1811, est un officier de marine, navigateur et explorateur français. Il a mené en tant que capitaine, de 1766 à 1769, le premier tour du monde officiel français.
Jean François de Galaup, comte de La Pérouse né le 23 août 1741 et disparu en 1788. Brillant marin et capitaine de vaisseau à la fin de la guerre d’indépendance des États-Unis, est choisi par le marquis de Castries, ministre de la marine et par Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l’océan Pacifique. Les navires L’Astrolabe et La Boussole composaient cette expédition maritime autour du monde qu’il commandait. Elle disparaît corps et biens à Vanikoro (îles Santa Cruz) en 1788, trois ans après son départ de Brest.
Une expédition de secours, commandée par le vice-amiral d’Entrecasteaux, est envoyée dans les années qui suivent le naufrage (1791-1794), sans succès. Le mystère de la disparition de La Pérouse n’est percé qu’en 1826, par Peter Dillon et par Jules-Sébastien-César Dumont d’Urville, qui retrouvèrent l’épave de L’Astrolabe. Reece Discombe identifie celle de La Boussole en 1964. Cependant, malgré sa fin tragique, l’expédition n’a pas été vaine puisque des spécimens et des relevés étaient régulièrement envoyés en France à des fins d’études et de classification.
Jean-Baptiste Étienne Auguste Charcot, né à Neuilly-sur-Seine le 15 juillet 1867, est mort en mer à 30 milles au nord-ouest de Reykjavik le 16 septembre 1936. Il organise, en 1903, la première expédition française en Antarctique avec son navire, Le Français. Ce sera une exceptionnelle réussite scientifique ! En 1910, il poursuit ce travail en Antarctique avec son nouveau navire, le Pourquoi pas ? IV. Puis il explore l’Arctique jusqu’en 1936, année de sa disparition lors du naufrage de son navire. Il avait rapporté d’innombrables échantillons, notes, observations océanographiques, météorologiques, physiques, zoologiques, botaniques et géographiques.
Anita Béatrix Marthe Conti, née Caracotchian, le 17 mai 1899 à Ermont et décédée le 25 décembre 1997 à Douarnenez, est une océanographe et photographe française.
Anita Conti est la première femme océanographe française. Entre les deux guerres mondiales, elle commence à dresser les premières cartes de pêche, alors qu’on ne dispose que de cartes de navigation. Son activité scientifique contribue à rationaliser les pratiques de pêche hauturière. Mais dès les années 1940, elle s’inquiète des effets de la pêche industrielle sur les ressources halieutiques. Elle est également la marraine de l’Estran Cité de la mer, un musée consacré à la mer et à la pêche, situé à Dieppe.
Jacques-Yves Cousteau, né le 11 juin 1910 à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) et mort le 25 juin 1997 à Paris. Il est connu pour avoir perfectionné, avec Émile Gagnan, le principe du scaphandre autonome avec l’invention du détendeur portant leurs noms, pièce essentielle à la plongée sous-marine moderne.
En 1949, ayant atteint le grade de capitaine de corvette, Cousteau quitte la marine pour fonder les Campagnes océanographiques françaises (Cof) en 1950. Le 19 juillet 1950, à Nice, le millionnaire Loël Guiness lui achète un bateau, La Calypso, avec lequel il peut parcourir le globe. Il effectue d’abord des fouilles archéologiques sous-marines en Méditerranée, en particulier sur le site du Grand-Congloué en 1952. Son équipage est composé de grands noms de la plongée française : Frédéric Dumas, Albert Falco, Claude Wesly, Jacques Ertaud.
Le film, coréalisé par Cousteau et Louis Malle en 1955, ne reprend pas du livre éponyme les scènes sous-marines qui y sont décrites, celles du film ayant été tournées en Méditerranée, mer Rouge, océan Indien et golfe Persique, indépendamment des événements décrits dans le livre. La Calypso en devient la base, le lieu secondaire et la vedette discrète. Le documentaire obtient la Palme d’or au festival de Cannes lors de sa sortie en salles l’année suivante, en 1956.
En 1975, Cousteau retrouve l’épave du Britannic, navire-jumeau du Titanic. Il doit attendre 1976 pour plonger sur l’épave. En décembre 1975, la Cousteau Society lance une expédition en Antarctique et tourne le troisième et dernier film documentaire à métrage long de Cousteau, Voyage au bout du monde. Ses nombreuses actions d’exploration et de protection de la faune marine ont influencé des millions de Français, mais également de très nombreuses personnes dans le monde, dont James Cameron.
Jean-Louis Étienne, né le 9 décembre 1946 à Vielmur-sur-Agout dans le Tarn. Depuis 1986, Jean-Louis Étienne est connu pour ses nombreuses explorations des pôles Arctique et Antarctique. Ses observations, lors de ses expéditions en traîneau, en bateau ou en ballon ont permis d’étudier la biodiversité des régions extrêmes de la planète et de voir les évolutions climatiques dans ces zones particulièrement sensibles. Il prévoit, pour les années 2020, le premier projet d’étude océanographique « zéro émission » à bord de la plateforme Polar Pod, qui doit dériver sur les eaux proches de l’Antarctique pour étudier sa faune et ses courants. Il s’agit d’une des dernières zones marines presque inconnues. La conception de la plateforme se veut révolutionnaire, illustrant les progrès incommensurables effectués en matière d’embarcations d’observation depuis plus d’un siècle.
ÉVOLUTION DES TECHNIQUES ET DES BATEAUX
Si les équipages qui ont mené ces expéditions sont exceptionnels, leurs navires le sont tout autant. Des corvettes du XVIIIe siècle aux vaisseaux futuristes bardés de technologies actuelles, voici une petite sélection des navires les plus emblématiques et des meilleures technologies actuelles. Les navires, engins sous-marins et équipements de la flotte sont utilisés en priorité pour effectuer des recherches océanographiques : géoscience marine, océanographie physique et biologique, bio-géochimie et chimie des océans, paléoclimatologie, biodiversité marine, etc.
Ils réalisent également des missions de surveillance ou d’expertise pour le compte de l’État en hydrographie, environnement côtier, pêche scientifique pour l’évaluation des stocks de poissons, délimitation de la zone économique exclusive, alertes volcaniques, sismiques ou tsunamis… Ils contribuent aussi, avec les acteurs industriels, aux recherches de nouvelles ressources minérales et énergétiques. Ils participent enfin à la formation à la recherche, en lien avec les universités.
L’ASTROLABE
Lancée en 1811 sous le nom de La Coquille, puis rebaptisée L’Astrolabe en 1826, cette corvette est connue pour avoir permis à Jules Dumont d’Urville de découvrir l’Antarctique en 1838. Auparavant, elle avait réalisé plusieurs tours du monde et rapporté des cartes hydrographiques d’une grande précision, des observations physiques, astronomiques, ethnographiques et de nombreux spécimens biologiques.
POURQUOI PAS ? IV
En 1907, Jean-Baptiste Charcot lance une nouvelle expédition dans l’Antarctique et commence la construction d’un nouveau Pourquoi pas ?, le quatrième du nom, bateau d’exploration polaire équipé d’un moteur et comportant trois laboratoires et une bibliothèque. Il est construit à Saint-Malo sur les plans de François Gautier et les indications de Charcot. Après une mission de deux ans en Antarctique, de 1908 à 1910, Le Pourquoi pas ? IV devient le premier navire école de la marine française. À partir de 1918, Charcot effectue de nouveau, avec le Pourquoi Pas ? VI, des missions scientifiques en Atlantique nord, en Manche, en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point le matériel et les méthodes. Le Pourquoi pas ? IV poursuit ses missions jusqu’en 1936 où, le 16 septembre, le bateau est perdu en mer, emportant avec lui tout son équipage. Il n’y a eu qu’un seul survivant.
A partir de 1930, la France construit des navires entièrement dédiés à la science. Les navires du Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) vont cartographier les fonds océaniques, tandis que les navires de l’Institut scientifique et technique des pêches maritimes (ISTPM) étudient des populations de poissons afin de réguler les pêches. Ces navires sont équipés progressivement d’appareils de mesure et de prélèvements imposants et de plus en plus sophistiqués : sondeurs, sous-marins, chaluts, filets, treuils, carottiers, etc. A bord, il faut traiter les échantillons, les congeler, les stocker, communiquer avec le continent…
Déjà en 1950, certains scientifiques comme Anita Conti, première française océanographe, alertent sur les dangers d’une surexploitation des stocks de poissons. Peu à peu, une préoccupation environnementale se développe dans la population et on étudie l’océan pour mieux le connaître afin de mieux le protéger.
SUBMERSIBLE NAUTILE
Lancé en 1984, il peut atteindre une profondeur maximale de plongée de 6000 mètres. Le Nautile est un submersible habité, conçu pour observer les fonds et intervenir jusqu’à cette profondeur. Depuis sa mise en service, il a effectué près de 1875 plongées à partir des navires océanographiques de l’Ifremer comme L’Atalante ou Le Pourquoi-pas ? Il a plongé sur l’épave du Titanic. Le pilote, le copilote et le scientifique embarqués peuvent filmer, ramasser des échantillons et observer à travers les hublots le monde mystérieux des grands fonds marins.
ALIS
Chalutier construit en 1987, il est actuellement basé en Nouvelle-Calédonie et opère dans l’océan Pacifique Sud-Ouest de la Polynésie française à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il réalise des missions océanographiques de physique, de biologique et bathymétrie. Il est aussi utilisé en tant que navire support pour des missions de plongée (étude de la biodiversité).
LE MARION DUFRESNE 2
Le Marion Dufresne est un navire polyvalent lancé en 1995. Il est nommé ainsi en hommage à l’explorateur Marc-Joseph Marion du Fresne disparu en 1772. Il assure deux fonctions principales :
- la recherche océanographique : sur tous les océans non glacés, sous la responsabilité de l’IPEV.
- la logistique des îles subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen, Amsterdam/Saint-Paul, sous la responsabilité des TAAF.
Équipé de 650 m² de laboratoires, il possède un système de treuillage pour la manipulation d’engins et matériels lourds, un sondeur multifaisceau Thalès et enfin un carottier géant calypso unique au monde. Il compte parmi les plus grands navires de la flotte mondiale (120 m de long) et couvre tous les domaines de l’océanographie :
- géosciences marines : géologie, géophysique, sédimentologie, paléoclimatologie
- océanographie biologique : biologie, biogéochimie
- océanographie physique : physico-chimie, dynamique des masses d’eau.
Les équipements dont il dispose en matière de treuils et de câbles permettent de collecter des carottes sédimentaires dont la longueur peut dépasser 60 m.
POLAR POD
Prévu pour 2020, ce navire révolutionnaire, imaginé par Jean-Louis Étienne et Laurent Mermier de Ship-ST (bureau d’étude en architecture navale), sera remorqué en haute mer où, à l’aide de ballasts, il se dressera à la verticale, ne laissant émerger que la nacelle de vie pour 7 personnes (3 marins et 4 scientifiques). L’observatoire Polar Pod dérivera doucement autour de l’Antarctique, très peu affecté par les mouvements des vagues. Bardé d’instruments scientifiques, autonome en énergie, Polar Pod observera et analysera en permanence la faune et les eaux de l’océan.
L’OCÉAN N’EST PAS UN TRÉSOR SANS FOND
De nos jours, le travail des scientifiques a démontré que l’océan n’est pas un trésor sans fond : de nombreuses populations de poissons surpêchés sont très menacées, certaines ont déjà disparu, les ressources en pétrole et en gaz s’amenuisent, les minerais des grands fonds sont beaucoup plus difficiles à exploiter qu’on le croyait.
L’océan est victime de nombreuses pollutions chimiques, plastiques, il se réchauffe et s’acidifie à grande vitesse. Pourtant, l’énergie qu’il renferme est considérable. Sa biodiversité permet d’avoir accès à des molécules essentielles en médecine et doit continuer à nourrir l’humanité. L’océan est aussi le régulateur principal du climat, car il piège d’énormes quantités de dioxyde de carbone et de chaleur. Sa préservation est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir de la planète et donc de l’humanité.
Actuellement, les programmes de recherche scientifique sont souvent accompagnés par des actions de sensibilisation du public à la fragilité et à la protection de l’océan.
A la rédaction, nous avons été fascinés par les évolutions de l’océanographie en plus de 250 ans, tant par les explorateurs que par les découvertes et les méthodes d’investigations. Si le sujet de l’évolution des océans vous intéresse, nous vous conseillons cette étude sur les zones mortes océaniques.
Bravo encore pour la qualité de vos articles.