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Un autre jour, une autre polémique sur le gouvernement des États-Unis. Récemment, l’un des directeurs de la Maison-Blanche a déclaré que les technologies américaines permettaient désormais de manipuler le temps et l’espace. Bien qu’il s’agisse d’une déclaration métaphorique, elle a soulevé la polémique.
Lors d’une importante conférence scientifique et technologique au Texas, Michael Kratsios, le plus haut responsable scientifique de l’administration Trump, a affirmé que les États-Unis possédaient désormais une technologie capable de « manipuler le temps et l’espace » et de « supprimer la distance ». Bien que la Maison-Blanche n’ait pas publié de clarification formelle, la formulation du discours suggère que la phrase était métaphorique, destinée à faire référence à la nature transformatrice de l’innovation moderne, et non à la manipulation littérale de l’espace-temps ou à l’invention du voyage dans le temps.
En effet, tout au long de son discours, Michael Kratsios a décrit le programme technologique de l’administration Trump comme visant à stimuler la recherche et le développement et à permettre aux entreprises américaines de devenir des leaders mondiaux. Quoi qu’il en soit, cette déclaration a tout de même fait polémique, et a aussi alimenté diverses théories du complot. Notons que la polémique ne concerne pas uniquement cette déclaration hasardeuse, mais aussi le paradoxe entre le discours de Michael Kratsios et les lignes directrices déjà établies par l’administration Trump dans le domaine des sciences.
Rappelons notamment que Donald Trump a signé des décrets exécutifs ordonnant des coupes budgétaires conséquentes pour le financement de la recherche médicale et scientifique. D’un autre côté, son directeur scientifique a pourtant annoncé vouloir un financement fédéral pour déployer les technologies émergentes aux États-Unis.
Par ailleurs, selon l’administration Trump, il est normal de détruire les espèces menacées car on peut les cloner.