
Selon les experts, un milliard de chiens domestiques vivent sur Terre. La plupart sont des animaux de compagnie ou des animaux de travail. Si les chiens errants sont souvent considérés comme une menace pour la biodiversité, nos chiens domestiques ont eux aussi des impacts négatifs et inquiétants sur la faune et l’environnement. Explications.
Un prédateur redouté
Les chiens sont des loups domestiqués, élevés pour être plus dociles et extrêmement réceptifs aux humains. Toutefois, ils restent des prédateurs. Dans le cadre d’une nouvelle recherche, des chercheurs ont analysé les dommages causés par les chiens de compagnie, et les solutions qui peuvent être mises en place pour y remédier.
Selon des données des centres de soins pour la faune, les chiens domestiques sont responsables de plus d’attaques signalées sur la faune sauvage que les chats, et ils attrapent des animaux plus gros. De plus, les chiens de compagnie sans laisse sont la principale raison pour laquelle les colonies de petits pingouins sont sur le point de s’effondrer en Tasmanie.
En outre, les spécialistes estiment qu’en Nouvelle-Zélande un seul chien de compagnie échappé a tué jusqu’à 500 kiwis bruns sur une population totale de 900, et ce, sur une période de cinq semaines. Une fois libérés sans laisse, nombreux sont les chiens à adorer courir après les animaux et les oiseaux. Ils peuvent notamment tuer les oisillons des oiseaux nichant sur les plages, y compris des espèces menacées comme le pluvier à capuchon.
Il faut également savoir que plusieurs espèces de mammifères aux États-Unis perçoivent les chiens comme une menace plus grande que les coyotes, même lorsqu’ils sont en laisse. Et la présence physique des chiens n’est même pas nécessaire pour nuire à la faune sauvage. Ils marquent les arbres et les poteaux avec leur urine et laissent leurs excréments à de nombreux endroits. Ces traces servent d’avertissement à de nombreuses autres espèces. Des chercheurs américains ont même constaté que des animaux comme les cerfs, les renards et même les lynx roux évitaient les zones où les chiens sont régulièrement promenés.
Une menace pour la biodiversité
Les produits que nous donnons à nos chiens contre les puces ou les tiques peuvent rester des semaines sur leur pelage. Et ils peuvent surtout se retrouver dans les ruisseaux ou rivières. Cependant, certains de ces médicaments contiennent des ingrédients hautement toxiques pour les animaux aquatiques. À ce sujet, des chercheurs ont découvert que lorsque des oiseaux, comme les mésanges bleues et les mésanges charbonnières, ramassent des poils de chiens fraîchement brossés pour tapisser leur nid, cela peut entraîner une diminution de l’éclosion des œufs et une augmentation du nombre d’oisillons décédés.
Les excréments des chiens sont aussi problématiques. Aux États-Unis, on compte environ 90 millions de chiens de compagnie, contre 12 millions au Royaume-Uni et 6 millions en Australie. Un chien moyen rejette 200 grammes d’excréments et 400 millilitres d’urine par jour. Cela représente une tonne d’excréments et 2 000 litres d’urine sur une durée de vie de 13 ans. À grande échelle, cela représente une montagne de déchets. Ce flux de déchets peut aggraver la pollution azotée des cours d’eau, altérer la composition chimique des sols et même propager des maladies aux humains et à la faune sauvage.
Finalement, les chiens sont principalement carnivores. Des millions de vaches et de poulets sont élevés uniquement pour les nourrir. Nourrir les chiens du monde entier génère environ les mêmes émissions que les Philippines et une empreinte écologique deux fois supérieure à celle du Royaume-Uni.
Pour aller plus loin, découvrez les 7 races de chiens les plus difficiles à éduquer.
Par Cécile Breton, le
Source: Science Alert
Étiquettes: chien
Catégories: Actualités, Animaux & Végétaux
Et les bénéfices sociaux, affectifs, sécuritaires ? Sont ils mesurés ?
Les chercheurs qui ont réalisé cette étude… ils ne font que ça de leur vie ? Ont ils mesuré leur impact sur la planète ? Juste pour pour produire des études sans utilité sur notre quotidien.
Après c’est pas comme si il y avait un besoin dans la lutte contre le cancer !!!
Et les autres animaux de la nature ne sont-ils pas des prédateurs ? En tout cas, s’il y a bien une espèce de nuisibles, ce sont les écologistes misanthropes.