
C’est un fait, la malbouffe est mauvaise pour la santé. Cependant, nombreux sont ceux qui pensent qu’un petit écart de temps en temps ne fait pas de mal. Une étude a montré le contraire et a apporté des preuves qui indiquent qu’une petite folie occasionnelle peut avoir des conséquences à long terme.
La malbouffe, un danger de grande envergure pour la santé
Il est indéniable que la malbouffe est devenue une part importante de l’alimentation humaine. Et il peut souvent être difficile de résister à l’attrait de ces aliments sucrés, gras et savoureux que l’on trouve désormais un peu partout. Pourtant, il ne faut pas oublier que la consommation régulière de malbouffe peut avoir des effets négatifs sur notre santé et notre bien-être en général. Les aliments qui composent la malbouffe sont riches en calories, en matières grasses, en sucre, en sel et en glucides transformés, mais pauvres en nutriments tels que les vitamines, les minéraux et les fibres.
La première cause de maladies liées au mode de vie est une mauvaise alimentation, et la consommation de malbouffe en est en grande partie responsable. Ce comportement néfaste contribue grandement au surpoids et à l’obésité, au diabète, aux maladies cardiovasculaires, aux problèmes de peau et même à certains types de cancer. Le monde commence à prendre conscience du danger de la malbouffe, sans pour autant la bannir de son alimentation. En effet, nombreux sont ceux qui s’autorisent ce petit plaisir alimentaire de temps en temps.
Mais il faut savoir que même une consommation occasionnelle de malbouffe peut être néfaste pour la santé. C’est d’ailleurs ce qu’a démontré une récente étude réalisée par les chercheurs de l’université de Tübingen, en Allemagne. En effet, d’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Nature Metabolism, même une consommation à court terme d’un régime alimentaire riche en nourriture ultra-transformée altère la réactivité du cerveau à l’insuline et augmente la graisse du foie chez les individus en bonne santé. Et ces effets ont tendance à s’étendre au-delà de la période de consommation.

Moins d’une semaine de malbouffe est néfaste pour la santé
Pour aboutir à leurs conclusions, les chercheurs ont recruté 18 participants en bonne santé âgés de 19 à 27 ans. Ces derniers ont été invités à consommer environ 1 500 calories en malbouffe supplémentaires par jour provenant de collations ultra-transformées en plus de leur régime alimentaire normal pendant cinq jours. Une fois ces cinq jours terminés, tous les participants ont repris leurs habitudes alimentaires normales. Les premières observations ont montré que la consommation de malbouffe pendant cinq jours n’a pas changé le poids corporel des participants.
Cependant, d’autres paramètres de santé ont bel et bien changé, dont le taux de graisse dans le foie qui est passé de 1,5 % à au moins 2,5 %. Mais le changement le plus significatif a été le développement d’une résistance à l’insuline. Les chercheurs ne pensaient pas que cela pouvait se produire en si peu de temps. Ce n’est pas tout. Les résultats des tests et des analyses ont aussi montré que cinq jours de consommation de malbouffe affectaient le fonctionnement cognitif. Cela modifiait notamment l’apprentissage de la récompense, un processus cognitif qui influence la motivation et la prise de décision.
Des études ont montré que les perturbations de cette voie cérébrale sont largement observées chez les personnes obèses. Cela entraîne souvent une modification des comportements alimentaires et une préférence accrue pour les aliments riches en calories. Face à ces constats, les chercheurs insistent encore plus sur la nécessité de réduire l’inclusion d’aliments ultra-transformés dans notre alimentation. Par ailleurs, un régime nordique peut éloigner vos enfants de la malbouffe dès leur jeune âge.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: ZME Science
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