malbouffe
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Mangez sainement pour rester en bonne santé : un conseil que nous entendons tous régulièrement. En effet, on nous dit souvent qu’une alimentation saine nécessite d’éviter les aliments ultra-transformés, comme les collations emballées et les boissons sucrées. Cependant, bien que nous soyons conscients des risques associés à ces produits, nous pourrions sous-estimer leur réelle nocivité pour notre santé.

Des effets indésirables sur la santé

Une analyse regroupant 45 méta-analyses récentes, portant sur près de 10 millions de participants et sans financement d’entreprises produisant des aliments ultra-transformés, révèle un lien cohérent entre la consommation d’UPF et une trentaine d’effets indésirables sur la santé couvrant la mortalité, le cancer et les problèmes de santé mentale, respiratoires, cardiovasculaires, gastro-intestinaux et métaboliques.

Les données démontrent qu’une consommation accrue de ce type d’aliments est liée à une augmentation d’environ 50 % du risque de décès par maladies cardiovasculaires, une augmentation de 48 % à 53 % du risque d’anxiété et de troubles mentaux, ainsi qu’une augmentation de 12 % du risque de diabète de type 2.

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Pourquoi certaines personnes consomment-elles beaucoup de malbouffe ?

Cette étude a captivé l’intérêt de nombreux chercheurs et de la communauté médicale. Charlotte Gupta, chercheuse à l’Appleton Institute de la Central Queensland University, a indiqué qu’il est nécessaire d’analyser les motivations derrière la consommation d’aliments ultra-transformés par certaines personnes. Elle a souligné que pour certains individus, comme les travailleurs postés, le manque d’aliments frais disponibles ou le temps limité pour la préparation des repas les amène à se tourner vers les aliments ultra-transformés.

Ainsi, des actions de santé publique visant à améliorer l’accès à des aliments plus sains seraient nécessaires. Cependant, les études menées par les chercheurs ne sont pas assez solides pour établir des liens de causalité. « Le problème, c’est qu’il n’est pas éthique de faire une étude d’intervention qui dure de nombreuses années et où l’on nourrit les gens avec beaucoup d’UPF chaque jour et on attend qu’ils tombent malades et meurent », ont déclaré les chercheurs.

Ils affirment toutefois que leur approche pour parvenir aux résultats de cette nouvelle étude pourrait résister à un examen minutieux. Les résultats de cette étude ont été publiés dans The British Medical Journal. Pour rappel, la malbouffe dérèglerait le cerveau en à peine une semaine.

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