Kit-vampires
Image d’illustration © Joanna Poe / Wikimedia Commons

La chasse aux vampires était très populaire à une certaine époque. D’après des récits historiques, cette tâche était importante et nécessitait des outils appropriés. Récemment, un mystérieux kit de chasseur de vampires a été mis en vente lors d’une vente aux enchères. Il a été vendu six fois son prix d’origine. De plus, de nombreuses offres ont été envoyées depuis partout dans le monde. Cette boîte aurait été léguée à son nouveau propriétaire pour la coquette somme de 15.600 $.

Que contenait cette boîte ?

L’heureux prioritaire de cette boîte possède maintenant un kit complet pour chasser les vampires. La boîte contient notamment divers pistolets, des flacons de poudre à canon en laiton, de l’eau bénite mais aussi des pieux et des maillets en bois. La boîte elle-même est ornée de crucifix en laiton afin d’enclencher le système de déverrouillage.

Mais ce n’est pas tout, elle contient également des documents provenant de la Metropolitan Police. Ces documents relatant les mystères les plus sombres de Londres ont été rédigés en 1915. D’après Charles Hanson, le propriétaire d’Hansons Auctioneers, la présence d’objets religieux tels que des crucifix et un chapelet aide à repousser les vampires plus que les pistolets.

Autrefois, ce kit aurait appartenu à Lord Hailey. C’était un ancien aristocrate britannique mais aussi un administrateur colonial indien. Jusqu’à présent, la raison pour laquelle il avait acheté le kit n’est pas connue. De plus, durant l’époque où il était encore vivant, la légende sur l’existence des vampires était très persistante. Mais d’après Hanson, il est possible qu’Hailey l’ait aussi acheté par pure curiosité.

La mythologie sur les vampires

C’est vers la fin du XIXe siècle que les rumeurs sur les vampires ont pris le dessus dans la ville de Londres. En effet, deux femmes du village sont décédées de la tuberculose mais ce qui a le plus attiré l’attention du peuple est que le fils de cette femme souffrait lui aussi. Selon les superstitions de la région, les vampires continuaient à s’en prendre aux vivants même une fois sous terre. C’est à cette même époque que le célèbre écrivain Bram Stoker a écrit le roman sur le comte Dracula.

Ce qui a le plus fait persister la rumeur aurait été la science. Live Science rapporte qu’après la mort, certaines substances produites par les organes du corps s’échappent de la bouche ou du nez. Ce liquide noir aurait la même texture que le sang. De plus, certaines parties du corps comme les cheveux et les ongles continuent de pousser. Cette théorie fait croire aux habitants qu’une fois décédées, les personnes ne sont pas totalement mortes.

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