Le réchauffement climatique empire d’année en année, et ce phénomène a modifié de nombreux aspects des conditions de vie sur la planète. Le changement climatique a même provoqué une modification du cycle de l’eau et les conséquences de ce phénomène sont désastreuses.
Le cycle de l’eau : qu’est-ce que c’est ?
Sécheresse, fonte des glaces, inondations, orages intenses et une myriade d’autres catastrophes naturelles toujours plus graves ; le réchauffement climatique laisse dans son sillage des preuves visibles sur la manière dont il affecte le cycle de l’eau. En effet, les changements actuellement observés dans la condition météorologique sont une conséquence directe de la modification du cycle de l’eau. Et cette modification a elle-même été induite par le réchauffement climatique.
Une nouvelle étude – la première du genre – réalisée par l’Université nationale australienne et basée sur les bases de données du Global Water Monitor a apporté plus d’explications sur ce phénomène. En premier lieu, il faut savoir que le cycle de l’eau, ou cycle hydrologique, est le processus par lequel l’eau se déplace à travers les terres, les mers et l’atmosphère de la Terre. L’eau dans ses trois phases naturelles (gazeuse, liquide ou solide) fait ainsi partie du cycle naturel qui assure en permanence l’approvisionnement en eau sur la planète.
Parmi les nombreux processus impliqués dans le cycle de l’eau, les plus importants sont l’évaporation, la transpiration, la condensation, les précipitations, le ruissellement et l’infiltration. Plus précisément, l’eau est chauffée par le soleil et s’évapore pour devenir de la vapeur. Une fois dans l’air, la vapeur se refroidit et se condense autour de minuscules particules en suspension dans l’air pour forme des nuages. Les nuages grossissent et lorsqu’ils deviennent trop lourds, ils tombent au sol sous forme de pluie, de neige et de grêle. L’eau s’infiltre ensuite dans le sol et dans les plans d’eau pour rejoindre le cycle.
Le cycle de l’eau est en train d’accélérer
Selon le nouveau rapport, il a été constaté qu’à l’échelle mondiale, l’air devient plus chaud et plus sec à cause d’une augmentation accrue des phénomènes d’évaporation de l’eau. Cela se traduit notamment par une accélération du cycle de l’eau. À mesure que l’air se réchauffe et s’assèche, les vagues de chaleur, les sècheresses et les incendies deviennent de plus en plus courants. Ces phénomènes deviennent également plus imprévisibles et ont tendance à apparaître plus rapidement que la normale.
Le pire étant que les vagues de chaleur et les températures anormalement élevées affectent également le cycle de l’eau. Selon les chercheurs, ces sècheresses inhabituelles sont surtout perceptibles dans les régions peu humides avec des saisons fraîches, comme une grande partie de l’Europe. Enfin, il faut savoir que l’accélération du cycle de l’eau peut également augmenter anormalement la quantité de vapeur dans l’atmosphère. Cela se traduit par des risques de précipitations plus élevés, et se manifeste souvent sous la forme d’orages intenses et imprévisibles suivis d’inondations.
À l’avenir, si la crise climatique n’évolue pas, le cycle de l’eau continuera d’être chamboulé et ses conséquences désastreuses vont empirer, ont averti les chercheurs.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Cosmos Magazine
Étiquettes: inondation, réchauffement climatique, sècheresse
Catégories: Écologie, Actualités
On va attendre une étude contradictoire pour se faire une opinion……