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Selon l’administration Trump, il est normal de détruire les espèces menacées car on peut les cloner

Le gouvernement Trump veut revoir la définition du « mal » fait aux espèces en danger

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— Evan El-Amin / Shutterstock.com

Récemment, le secrétaire de l’Intérieur Doug Burgum a suggéré que la liste, gérée par le Service américain de la pêche et de la faune sauvage (US Fish and Wildlife Service) et essentielle aux efforts de conservation du pays, devait être revue. Explications.

« Nous devrions célébrer la disparition d’espèces, et non leur ajout », a-t-il déclaré dans un communiqué sur X (anciennement Twitter). « La Liste des espèces menacées est devenue comme l’Hôtel California : une fois qu’une espèce y est inscrite, elle ne la quitte plus. En réalité, 97 % des espèces inscrites sur la Liste des espèces menacées y restent. Cela s’explique par le fait que le statu quo privilégie la réglementation à l’innovation. »

La raison de ses propos s’appuie sur l’avènement de la technologie de dé-extinction qui aurait révélé à quel point la sagesse conventionnelle derrière les efforts de conservation est obsolète. « La renaissance du loup terrible annonce l’avènement d’une nouvelle ère passionnante d’émerveillement scientifique, montrant comment le concept de désextinction peut servir de fondement à la conservation des espèces modernes », a précisé le secrétaire de l’intérieur.

Doug Burgum ajoutant : « Maintenant, nous devrions commencer à réfléchir à la manière dont nous pourrions renforcer les efforts de protection de la biodiversité en utilisant la technologie génétique pour ressusciter les espèces en voie de disparition. »

Face à ces affirmations, certains, comme Nic Rawlence, professeur associé et directeur du laboratoire de paléogénétique de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande, se sont montrés sceptiques : « La réalité est que nous ne pouvons pas dé-éteindre des créatures éteintes parce que nous ne pouvons pas utiliser le clonage, l’ADN n’est tout simplement pas suffisamment bien préservé. Colossal, qui s’est également engagé à ramener le dodo, tente de modifier génétiquement des animaux pour qu’ils ressemblent à des créatures disparues. Ils ont l’air mignons et câlins, mais ils ne sont pas du tout comme les vrais. »

Par ailleurs, l’action de Tesla s’effondre alors que Wall Street est en ruine et que Donald Trump impose sa loi.

Par Cécile Breton, le

Source: Futurism

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