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Découverte de 3 tombes égyptiennes remarquables près de Louxor

Elles constituaient l’ultime lieu de repos de membres éminents de la société de l’époque

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Image d’illustration — hemro / Shutterstock.com

Près de Louxor (anciennement Thèbes), des archéologues égyptiens ont mis au jour trois sépultures remarquables. Vieilles de plus de 3 000 ans, elles constituaient l’ultime lieu de repos de membres éminents de la société de l’époque.

Élites non royales

La découverte est intervenue lors des fouilles à Dra Abou el-Naga, nécropole située sur la rive occidentale du Nil et réservée aux élites non royales qui vivaient dans cette partie de l’Égypte à l’époque du Nouvel Empire. De sexe masculin, les trois défunts occupaient des fonctions importantes.

La première tombe était celle d’un dénommé Amun-Em-Ipet, qui supervisait un temple ou un domaine dédié à Amon, divinité protectrice de la cité de Thèbes. Remontant à la XIXe dynastie (1295 à 1186 avant notre ère), lorsque l’Égypte contrôlait un empire s’étendant de la Syrie au Soudan, la sépulture élaborée se compose d’une chambre funéraire reliée à une petite cour par un couloir. Ses fresques murales représentent des scènes de banquets, des offrandes et un cortège funéraire. La structure a plus tard été réaffectée et un second couloir construit.

Datant du début de la XVIIIe dynastie (1550 à 1295 avant notre ère), la seconde accueillait la dépouille d’un certain Baki, chargé de la gestion des silos à grains. Elle comporte deux cours communicantes. La seconde permettait d’accéder à un puits funéraire et à une chapelle inachevée.

Construite à la même période, la dernière comprend un « hall d’entrée », une petite cour ainsi qu’une série de chambres inachevées et un puits funéraire. Nommé Es, l’homme était un scribe éminent de Thèbes, et gérait également un temple dédié à Amon.

Des espaces courants à l’époque du Nouvel Empire

Selon Katherine Slinger, de l’université de Manchester, à l’époque du Nouvel Empire, les sépultures dotées de cours étaient majoritaires dans la nécropole royale de Thèbes et relativement répandues dans celle de Dra Abou el-Naga.

« Elles avaient une fonction rituelle lors des funérailles et étaient parfois partagées avec les tombes adjacentes », explique la chercheuse.

De son côté, Felix Arnold, de l’Institut archéologique allemand, estime que l’étude de ces espaces souvent négligés pourrait approfondir notre compréhension des traditions funéraires de l’Égypte ancienne.

Le mois dernier, des archéologues avaient fait une découverte spectaculaire en fouillant une ancienne forteresse égyptienne.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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