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Un mystérieux visiteur interstellaire observé fonçant à travers le Système solaire

Il se déplace actuellement à la vitesse vertigineuse de 66 kilomètres par seconde

Système solaire

Un nouvel objet interstellaire vient d’être confirmé et il est plutôt imposant. Il s’agirait vraisemblablement d’une comète massive, se déplaçant nettement plus rapidement que ses prédécesseurs.

3I/ATLAS

Baptisé 3I/ATLAS, l’objet est le troisième de ce type jamais observé. En octobre 2017, l’accélération inhabituelle de l’astéroïde Oumuamua avait conduit certains à suggérer qu’il s’agissait potentiellement d’un engin spatial provenant d’un autre système. Une hypothèse depuis largement écartée. Courant 2019, la comète Borisov avait pu être étudiée en détail alors qu’elle traversait le Système solaire.

Ce nouveau visiteur, provisoirement nommé A11pl3Z, avait été repéré il y a quelques jours par le système ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) de la NASA. De nouvelles observations par d’autres réseaux de télescopes ont permis de préciser son profil et sa trajectoire.

Mesurant une vingtaine de kilomètres de diamètre, il se déplace actuellement à la vitesse vertigineuse de 66 kilomètres par seconde, mais va être amené à accélérer progressivement, en raison de l’attraction gravitationnelle de notre astre.

Actuellement situé à 3,8 unités astronomiques du Soleil (soit autant de fois la distance nous en séparant), 3I/ATLAS effectuera son passage le plus proche (ou périhélie) en octobre prochain. Selon les estimations actuelles, le 23, il se trouvera alors à moins de 2 unités astronomiques de l’étoile. Poursuivant son chemin vers les confins du Système solaire, il finira par le quitter, pour de bon.

Un « intrus » suivi de près

Sa détection relativement tardive et sa vitesse impliquent que nous disposons d’une fenêtre réduite, mais néanmoins suffisante, pour en apprendre davantage à son sujet.

« Il sera observable jusqu’à la fin de l’année environ, ce qui nous laissera assez de temps pour affiner sa trajectoire et ensuite pointer nos spectromètres sur lui », estime Richard Moissl de l’Agence spatiale européenne.

Pas d’inquiétude cependant : lorsque 3I/ATLAS « frôlera » le Soleil, notre planète se trouvera de l’autre côté de l’astre, écartant évidemment toute possibilité de collision.

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

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