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Des inscriptions cachées découvertes dans la salle de la Cène à Jérusalem

Elles offrent un aperçu sur l’origine géographique des pèlerins

Jerusalem Salle
© Heritage Conservation Jerusalem Pikiwiki Israel / Wikimedia Commons

Récemment, une équipe internationale de chercheurs a découvert des inscriptions médiévales cachées sur les murs du Cénacle, un lieu traditionnel de la Cène. Explications.

Les murs du Cénacle

Bien que certains archéologues affirment que la structure du lieu traditionnel de la Cène était une synagogue juive, de nouvelles preuves archéologiques suggèrent que la première période de construction remonte à l’époque byzantine. Au fil des siècles, le Cénacle a connu des cycles de destruction et de reconstruction. Cela a abouti à la structure de l’époque des Croisades, telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Ces nouvelles preuves ont été mises au jour par des chercheurs de l’Académie autrichienne des sciences, en collaboration avec l’Autorité israélienne des antiquités (IAA). En utilisant la photographie numérique avancée, ils ont découvert des inscriptions, des armoiries ainsi que des croquis oubliés et cachés gravés dans la pierre centenaire du Cénacle.

Armoiries et inscriptions cachées

Les armoiries identifiées appartenaient à Tristram von Teuffenbach, un Styrien noble qui a réalisé un pèlerinage à Jérusalem en 1436.

Par ailleurs, l’une des inscriptions est écrite dans un style typique de la noblesse arménienne. Elle indique « Noël 1300″. Cela renforce la théorie selon laquelle le roi Héthoum II d’Arménie a atteint Jérusalem après la victoire de son armée lors de la bataille de Wadi al-Khazandar en Syrie, le 22 décembre 1299.

Des pèlerins médiévaux

En outre, les murs du Cénacle ont révélé les noms et symboles de pèlerins médiévaux venus de toute l’Europe et du Moyen-Orient, dont Johannes Poloner de Ratisbonne. Ce dernier a documenté son voyage en 1421-1422. Et les chercheurs ont trouvé un croquis réalisé au fusain et représentant des armoiries de la famille patricienne bernoise Rümlingen.

« Ces graffitis jettent un nouvel éclairage sur la diversité géographique et le mouvement international de pèlerinage à Jérusalem au Moyen Âge, bien au-delà de la perspective de recherche dominée par l’Occident », a rapporté Ilya, Berkovich, co-auteur de l’étude de l’Académie autrichienne des sciences.

Par ailleurs, ce moine enterré avec des chaînes à Jérusalem s’est révélé être une femme.

Par Cécile Breton, le

Source: Heritage Daily

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