Les scientifiques continuent de s’inquiéter sur l’avenir de l’Amazonie. La forêt était déjà exploitée pour des raisons économiques depuis longtemps, au détriment de sa préservation. Mais de nouvelles données montrent que, depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro, l’état de l’Amazonie se dégrade. On parle même d’un point de non-retour…
Un rythme de déforestation accéléré
Nous vous expliquions récemment que la situation de l’Amazonie se dégradait de manière vertigineuse. Mais cela empire. En effet, l’article du New York Times au sujet de la destruction de l’Amazonie est extrêmement alarmant. Jair Bolsonaro, officiellement au pouvoir depuis janvier 2019, en tant que climatosceptique, a privilégié l’exploitation du poumon de la planète plutôt que sa préservation. Mais cette position ne date pas d’hier : pendant sa campagne, il s’était déjà montré virulent envers les écologistes. La semaine dernière il critiquait même la “psychose environnementale” autour de l’Amazonie. Il niait ainsi tous les travaux scientifiques qui témoignent de l’importance capitale de la forêt.
C’est pourquoi, depuis janvier, environ 3500 km² de forêt ont été détruits. 39 % de plus par rapport à l’année précédente pendant la même période. Par exemple, au cours du mois de juin, la déforestation a augmenté de 80 % par rapport au mois de juin 2018. On voit bien que la politique de Bolsonaro est radicalement différente de celle d’anciens présidents, qui avaient mis en place des mesures afin de préserver l’Amazonie. Si des associations en tout genre dénoncent la situation, le président poursuit sa lancée d’exploitation de la forêt.
L’économie au détriment de l’écologie
L’Amazonie est au coeur des préoccupations des défenseurs de la planète, et à juste titre. La plus grande forêt sur Terre absorbait jusqu’à 14 % du CO2 atmosphérique mondial. Elle regorge d’espèces vivantes très variées, qu’il faudrait préserver plutôt que détruire. Mais des tribus y vivent également, dont certaines qui sont menacées de disparition.
Bolsonaro et son gouvernement ont affaibli les mesures de protection concernant ces tribus, mais également des zones jusque-là préservées, pour les confier à des hommes d’affaires. Les terres amazoniennes constituent un enjeu commercial de taille, puisque de nombreuses exploitations peuvent s’y développer : soja, mines, bétail, etc. Il est clair que développer le commerce agricole permettrait aux entreprises agro-alimentaires de remporter un maximum de bénéfices, mais le prix à payer est tout simplement la destruction d’une des espèces les plus importantes de notre écosystème…
Vers une disparition complète de la forêt ?
La situation est inquiétante aux yeux des ONG, qui dénoncent le comportement des politiciens brésiliens et en particulier celui du ministre de l’Environnement. Ainsi, Carlos Rittl, secrétaire exécutif de l’ONG Climate Observatory, dresse un constat simple mais triste : “Malheureusement, c’est absurde, mais cela n’étonne personne. Le président Jair Bolsonaro et son ministre Ricardo Salles reviennent sur nos politiques sociales et environnementales.” Ricardo Salles est justement le ministre de l’Environnement au Brésil. Mais, à l’instar de son président, il soutient que “l’industrie du bois devrait être respectée”. Il entendrait par là que détruire les arbres de la forêt amazonienne a un avantage économique qui doit passer en priorité.
Le destin de l’Amazonie devient de plus en plus sombre : si Bolsonaro poursuit sa politique économique et loin d’être écologique actuelle jusqu’à la fin de son mandat, donc en 2022, les conséquences sur le Brésil mais aussi le reste du monde seraient très graves.
Par Yasmine Amimoussa, le
Source: The Guardian
Étiquettes: Amazonie, écologie, brésil, Bolsonaro
Catégories: Écologie, Actualités
bonnjour devenons tous proprietaire de la foret mondiale achetons tous un arbre et pensons a notre descendance qui s en va de plus en plus vers un gigantesque cataclysme que le monde entier refuse l huile de palme et boycotte tous les produits issues de la deforestation de toute facon nos pseudos dirigeants ne sont que des betes assoiffees d argent et ont l impression qu ils vont vivre pour l eternite.
de toute façon si la nature atteint son point de non retour, l humanite sera detruite ,ellle l aura bien chercher et le cherche encore l homme est une grave erreur de la nature ,le cancer de la terre il n en est pas originaire il n est qu une projection d atomes issu pourquoi pas du bing bang…. demander à notre president de l europe ce qu il en pense
faire une pétition mondial contre ces dirigeants qui ne pensent qu à leur intérêt ( l argent )la planète, leur denier soucil.