Des résidents de San Francisco sont engagés dans une lutte contre les véhicules autonomes en utilisant une méthode inattendue : ils placent des cônes de signalisation sur les capots de ces voitures, les rendant ainsi inutilisables.
Ces activistes, regroupés sous le nom de Safe Street Rebel, protestent contre l’expansion des opérations de Waymo et Cruise, deux entreprises de véhicules autonomes, dans la ville. Il craint que la commission d’État chargée des transports n’autorise bientôt l’extension du service de robotaxis dans la ville. Safe Street Rebel a lancé une campagne intitulée « The Week of Cone », au cours de laquelle ses membres placent des cônes de signalisation sur les voitures autonomes. Cette tactique désactive les capteurs LIDAR des véhicules, les rendant inopérants.
Les activistes partagent leurs actions sur les réseaux sociaux, notamment Instagram, pour attirer l’attention sur leurs revendications. Leurs préoccupations majeures concernent la sécurité des piétons, comme les voitures qui ouvrent leurs portes sur les pistes cyclables, ainsi que les risques de collision et la perturbation de la circulation, y compris des transports en commun et des véhicules d’urgence.
Waymo et Cruise ont réagi différemment face à ces actions. Waymo considère les cônes de signalisation comme dangereux et les qualifie de vandalisme. De son côté, Cruise affirme que ces manifestations entravent ses initiatives caritatives, telles que le transport gratuit pour les travailleurs nocturnes du secteur des services, la collecte des déchets alimentaires et la fourniture de repas aux personnes dans le besoin.
Les manifestations de San Francisco ne sont pas un cas isolé. D’autres régions, comme Tempe en Arizona, ont également connu des résidents mécontents qui s’en sont pris aux voitures autonomes. Avec l’expansion continue des véhicules autonomes et les accidents impliquant des systèmes tels que l’Autopilot de Tesla, il est probable que les débats et les manifestations autour de ces technologies se multiplient.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: Futurism
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