— Jer123 / Shutterstok.com

C’est une discrimination de plus à l’encontre des personnes transgenres que l’administration Trump a lancée. Vendredi 12 juin, 4 ans jour pour jour après la fusillade de la boite de nuit gay d’Orlando. Ce texte supprime l’obligation de non-discrimination des médecins envers les personnes trans.

L’abolition d’un système de protection de l’administration Obama

Le président américain Donald Trump a une fois de plus prouvé sa volonté d’annihiler tout ce qui avait été mis en place sous l’administration Obama. Dernière trouvaille en date, la mise en place d’un règlement qui supprime les protections contre la discrimination dans l’accès aux soins pour les personnes transgenres.

Ce règlement vient donc supprimer une loi de l’administration Obama qui définissait le genre comme étant le sentiment intime d’une personne d’être un homme, une femme, les 2 ou aucun des 2. Désormais, les services sociaux et le ministère de la Santé considéreront désormais la discrimination sexuelle « selon le sens ordinaire du mot ‘sexe’, masculin ou féminin, déterminé par la biologie ». C’est donc le genre attribué à la naissance qui sera pris en compte, et non pas la volonté des personnes transgenres. C’est pourtant ce qui était jusqu’à présent inscrit dans l’Affordable Care Act (ACA), plus connu sous le nom d’Obama Care.

« Un prestataire médical peut refuser à une personne de subir un test Covid-19, simplement parce qu’elle est transgenre. »

Cette décision n’est que la suite d’une série de lois discriminatoires envers les personnes LGBTQ+. Déjà en 2019, la Cour suprême, à majorité conservatrice depuis que Trump y a nommé des juges qui lui sont favorables, avait autorisé l’interdiction des personnes transgenres au sein de l’armée.

Rodrigo Heng-Lehtinen, directeur exécutif adjoint du Centre national pour l’égalité des transgenres, a déclaré au New York Times : « Cette règle signifie qu’un prestataire médical peut refuser à une personne de subir un test Covid-19, simplement parce qu’elle est transgenre. » De son côté, Roger Severino, directeur du Bureau des droits civils au ministère de la Santé, déclare que le gouvernement met à jour ses livres pour refléter la réalité juridique, pour que la discrimination sexuelle ne fasse pas référence au statut juridique des personnes transgenres.

Le nouveau règlement peut également mettre en péril le droit à l’avortement selon Susan R. Bailey, présidente de l’American Medical Association. On ne peut également négliger le fait que ce règlement intervient 4 ans jour pour jour après l’attentat homophobe qui avait fait 50 morts et autant de blessés à Orlando, dans une boite de nuit gay.

S’abonner
Notifier de
guest

3 Commentaires
Le plus populaire
plus récent plus ancien
Inline Feedbacks
View all comments
djezouy
djezouy
3 années

Bien joué Trump, il a bien raison on le traite de fou, mais c’est les transgenre les fous, en quoi ils auraient le droit à des traitements de faveur et à une discrimination positive, ils nous disent égalité ben voilà.