préhistoire

Un petit galet découvert dans un abri sous roche à San Lázaro, au centre de l’Espagne, pourrait bien révolutionner notre compréhension de l’expression artistique à l’époque préhistorique. Marqué d’un pigment rouge et portant une empreinte digitale humaine partielle, cet objet intrigant daterait d’environ 50 000 ans. Il pourrait ainsi constituer le plus ancien exemple d’art portable connu en Europe, et peut-être même dans le monde.

Une étude dévoile les circonstances violentes ayant entouré la mort d’un homme préhistorique dans le nord-est de l’Italie, il y a environ 17 000 ans. L’homme a tragiquement perdu la vie dans une embuscade sanglante, victime d'attaques avec des projectiles tranchants en silex. Cette découverte, faite dans l'actuelle Italie, constitue l'une des plus anciennes preuves de conflits entre groupes humains.

Les archéologues ont découvert des abris-sous-roche, des monuments mégalithiques uniques, et surtout, trois cimetières anciens, dont une sépulture en pierre âgée d’environ 4 000 ans d’après la datation au radiocarbone.

Récemment, des outils en pierre et des cercles de pierres de l'âge de pierre ont été découverts sur la côte écossaise. Ces trouvailles montrent que les hommes préhistoriques se sont installés plus au nord que nous le pensions auparavant.

Qualifiée d’extrêmement inhabituelle, la découverte dans le sud de la France d’un squelette de canidé préhistorique suggère une relation ambiguë avec les occupants des lieux.

En fouillant un site préhistorique autrichien majeur, des archéologues ont obtenu un nouvel aperçu de la flexibilité des communautés de la région à la fin de la dernière période glaciaire.

Cet andouiller (un fragment de bois de cervidé) avait une histoire riche et fascinante, dans la mesure où il a été utilisé successivement comme une hache, puis comme un harpon, pour finalement servir d’offrande qui a été déposée dans une rivière.

L’examen d’un bloc vitrifié et difforme, présentant des signes d’exposition délibérée à des températures extrêmes, suggère que les anciens occupants d’un site néolithique turc exploraient les principes métallurgiques il y a 10 800 ans.

On a longtemps supposé que les premières sociétés humaines construisaient des structures arrondies, progressivement remplacées par des bâtiments rectangulaires. Des découvertes au Proche-Orient brossent un tableau plus nuancé.

L’examen d’artefacts préhistoriques mis au jour sur différents sites préhistoriques du Levant (Proche-Orient) suggère une émergence de l’expression artistique, de la pensée abstraite et du comportement symbolique bien plus précoce que prévu chez nos ancêtres.

L’examen de restes humains préhistoriques découverts en Pologne a révélé des marques et factures typiques, suggérant fortement une forme de « cannibalisme de guerre » dans l’Europe magdalénienne.

L’analyse d’échantillons d’ADN humain remontant jusqu’à dix millénaires a révélé une stabilité génétique exceptionnelle chez les populations de chasseurs-cueilleurs autochtones d’Afrique du Sud.

De nouvelles analyses suggèrent que les flèches empoisonnées pourraient avoir rejoint l’arsenal des chasseurs-cueilleurs européens il y a plus de 50 000 ans, soit bien plus tôt qu’estimé.

L’analyse de pointes en pierre suggère que les membres d’une emblématique culture préhistorique nord-américaine auraient utilisé des sortes de pieux pour infliger de graves blessures aux mammouths.

L’analyse des plus anciennes aiguilles à chas, découvertes dans une grotte sibérienne, suggère que nos ancêtres ont commencé à porter des sous-vêtements au cours de la dernière période glaciaire.

Récemment, au Royaume-Uni, des archéologues ont mis au jour environ 19 000 artefacts datant de la préhistoire jusqu'au début de la période médiévale. Des découvertes faites sur "un site unique en une décennie".

Une série de fouilles dans une région reculée de la Serbie ont conduit à la découverte des vestiges d’une vaste colonie agricole néolithique, vieux d’‘environ sept millénaires.

Pour la première fois, des archéologues ont trouvé des preuves d’occupation humaine à l'intérieur de tubes de lave, situés les déserts du nord de l'Arabie saoudite.

Selon une perspective humaine, notre planète est très vieille. Au fil de toute son existence, la Terre a vu apparaître, évoluer et disparaître de nombreuses espèces en tout genre. Alors que la plupart des espèces qui ont réussi à perdurer au fil du temps ont énormément changé sur de nombreux points, certains ont gardé le même aspect qu’ils avaient déjà il y a des millions d’années.

De nouvelles analyses suggèrent que l’émergence des premières méga-sites humains serait liée à une forme d’égalité sociale, qui se serait progressivement effritée pour laisser place à une organisation plus hiérarchisée, ayant entraîné l’abandon de ces vastes établissements.