Nos rêves sont-ils présents uniquement lors de la phase de sommeil ?

Pendant des siècles, l’étude des rêves a suscité beaucoup de mythes et de légendes, plutôt que de s’appuyer sur de vraies bases scientifiques. Les premiers à s’intéresser à cette véritable « science du songe » furent Eugene Aserinsky et Nathaniel Kleitman de l’université de Chicago. Pour étudier au mieux le comportement du cerveau pendant le sommeil, ils relièrent une série de volontaires à des électroencéphalogrammes, permettant ainsi de mesurer l’activité du cerveau, et ses différentes phases. Une étude qui a permis, pour la toute première fois, de faire un lien entre le sommeil paradoxal et le rêve.

Depuis, de nombreuses études ont permis de prouver que nous rêvons tout au long de notre sommeil, profond comme paradoxal, mais que nous en oublions une très grande majorité. Cependant, il semblerait que les rêves que nous faisons dans notre sommeil profond soient plats, dénués d’émotions, et chargés d’informations très lourdes à traiter pour notre mémoire, à l’inverse de ceux réalisés durant notre sommeil paradoxal, qui ont tendance à être composés de juxtapositions étranges de souvenirs, de prouesses en réalité impossibles à réaliser, d’expériences et de situations curieuses et dérangeantes, bref d’informations beaucoup plus aisées à retenir pour notre cerveau, dont nous sommes susceptibles de nous souvenir bien davantage au réveil.

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