Montpellier a pris une grande décision en faveur de l’environnement, mais aussi pour protéger la santé de ses petits habitants. En effet, les cantines de la ville n’utilisent plus de barquettes en plastique ! A la place, les aliments sont préparés dans des contenants biocompostables en cellulose végétale. En plus d’être plus respectueux de l’environnement, ces emballages permettent d’éviter l’introduction de perturbateurs endocriniens dans la nourriture des élèves ! Le coût est plus important, pourtant, plusieurs grandes villes françaises suivent déjà les traces de la capitale du Languedoc-Roussillon !

 

DES BARQUETTES EN CELLULOSE VÉGÉTALE PLUTÔT QU’EN PLASTIQUE

Le plastique est un fléau pour notre planète. Cette matière non biodégradable est la principale source de pollution des océans et de la nature. Pire, elle tue quotidiennement de nombreux animaux. Pratique et peu cher, le plastique se trouve partout autour de nous : de nos brosses à dents à nos smartphones, en passant par nos vêtements ! Extrêmement néfaste, il génère une pollution qui atteint désormais nos sources souterraines d’eau potable.

Mais désormais, les cantines scolaires de Montpellier n’utilisent plus de barquettes en plastique. A la place, la commune a opté pour des contenants biocompostables, fabriqués en France à base de cellulose végétale. Ce simple changement a un impact environnemental extrêmement important, puisque ce sont 900.000 emballages qui sont utilisés chaque année par ces cantines. De plus, ces nouvelles barquettes sont recyclées à l’usine Améthyst et transformées en compost ou en bio gaz pour le secteur agricole, générant ainsi un cercle vertueux.

Le seul bémol pour la ville est l’impact financier de l’utilisation de contenants biocompostables. En effet, remplacer les barquettes en plastique entraîne un coût supplémentaire de 60.000 euros par an. Toutefois, face à l’urgence environnementale qui soulève actuellement la jeunesse française, la ville de Montpellier a pris une décision presque historique !

Pixabay

 

ÉLIMINATION DES PHTALATES ET AUTRES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS

L’autre avantage à ne plus utiliser de barquettes en plastique dans les cantines de la ville est la suppressions de perturbateurs endocriniens, dont les phtalates. En effet, lorsqu’ils sont réchauffés, les contenants en plastique libèrent des molécules qui peuvent être dangereuses pour l’organisme, notamment celui des petits, comme le souligne Marie-Hélène Santarelli, l’adjointe au maire de Montepellier, en charge de l’alimentation durable : « C’est un plus pour la santé des enfants qui mangent à la cantine, car ces barquettes ne délivrent pas de molécules néfastes lorsqu’elles sont réchauffées ».

Ainsi, en plus de protéger l’environnement, à l’instar des gobelets à base de courge et des pailles en noyaux d’avocats, ces contenants biocompostables sont une excellente alternative sanitaire. L’autre bonne nouvelle, c’est que d’autres grandes villes suivent les mêmes traces que la commune de Martine Aubry. En effet, Lille déploie progressivement les mêmes barquettes en cellulose végétale, avec l’objectif de supprimer complètement le plastique de ses cantines d’ici 2020. A Toulouse, elles sont en phase d’expérimentation dans les cantines et devraient être généralisées au mois de mars.

Nantes et Bordeaux n’ont pas encore mis en place d’alternative, mais les deux métropoles étudient cette question. Néanmoins, la banlieue bordelaise du Haut-Médoc, composée de six communes, a pris de l’avance et adoptera à 100% les contenants biocompostables à la fin du mois de juin. Quant à Strasbourg, la métropole européenne a opté pour une solution différente. En effet, elle a déjà éliminé le plastique de ses cantines scolaires pour passer aux contenants et aux couverts en inox !

 

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