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Un nouveau monstre marin du Crétacé nommé d’après un serpent de la mythologie nordique

Cette nouvelle espèce de mosasaure a peuplé les mers il y a 80 millions d'années

mosasaure
— Dotted Yeti / Shutterstock.com

Au sein des profondeurs insondées de l’histoire préhistorique, la découverte de créatures anciennes fascine continuellement le monde scientifique. Une révélation récente nous transporte au Crétacé, une époque où les dinosaures dominaient les terres et où d’impressionnants prédateurs marins régnaient sur les océans. Parmi ces seigneurs des mers, un nouveau venu a été dévoilé par une équipe de paléontologues : Jǫrmungandr walhallaensis, un mosasaure qui combine l’aspect terrifiant des dragons de légende et les traits caractéristiques de ses descendants reptiliens.

Le portrait d’un prédateur préhistorique

Jǫrmungandr walhallaensis, dont le nom s’inspire du mythique serpent de mer Jörmungandr de la mythologie nordique, représente une fusion entre réalité paléontologique et imaginaire collectif. Cette espèce nouvellement identifiée présente des caractéristiques uniques, comme une crête osseuse proéminente au-dessus des yeux, suggérant des « sourcils en colère », et une musculature caudale qui évoque une force motrice puissante, similaire à celle d’un requin. Cet imposant prédateur préhistorique régnait dans ce qui est aujourd’hui le Dakota du Nord, au sein d’une mer préhistorique, il y a 80 millions d’années.

Une découverte marquante à Walhalla, Dakota du Nord, en 2015, a permis de mettre au jour un squelette presque complet de cette créature, révélant un mosasaure de près de 7 mètres de long. Les fouilles, menées par Amelia Zietlow et son équipe, ont extrait du sol un crâne, des mâchoires, la colonne cervicale et plusieurs vertèbres, des vestiges qui ont depuis suscité un vif intérêt au sein de la communauté scientifique.

Une fenêtre sur le passé marin

Le mosasaure, bien qu’associé à des images de bêtes voraces des films populaires, était en réalité un reptile marin dont la diversité et la complexité dépassent souvent l’imagination. Jǫrmungandr walhallaensis n’échappe pas à cette règle, représentant un chaînon essentiel entre des espèces plus modestes comme Clidastes et le colossal Mosasaurus, son successeur évolutif. Cette découverte offre une nouvelle perspective sur la diversité morphologique de ces lézards marins et aide à reconstruire l’image de leur écologie dans un écosystème marin ancien.

Le Bulletin of the American Museum of Natural History a récemment publié une étude détaillée sur ce mosasaure, fournissant des preuves concrètes de ses liens de parenté et de son mode de vie. La recherche démontre comment l’évolution a façonné ces créatures pour devenir des prédateurs dominants de leur environnement, des chasseurs implacables dotés de nageoires adaptées à la poursuite rapide et d’une mâchoire capable de saisir fermement leurs proies.

Le mystère de l’ascendance des mosasaures

Le débat scientifique sur les origines exactes des mosasaures n’a pas encore abouti à un consensus clair. Certains chercheurs les associent étroitement aux serpents, tandis que d’autres les rapprochent des lézards. Jǫrmungandr walhallaensis, avec ses caractéristiques distinctives, contribue à alimenter ce débat en fournissant de nouvelles données cruciales. Les résultats suggèrent que ces animaux ont connu une série d’adaptations évolutives majeures, se transformant progressivement pour occuper le rôle de superprédateurs marins.

En étudiant les structures anatomiques de cette espèce, les scientifiques espèrent comprendre les étapes que ces animaux ont traversées pour s’adapter à la vie dans les vastes étendues maritimes de la Terre préhistorique. L’analyse de ces fossiles ne se contente pas de satisfaire la curiosité humaine ; elle fournit également un aperçu précieux de la manière dont la vie sur Terre peut évoluer en réponse à des changements environnementaux drastiques.

Jǫrmungandr walhallaensis enrichit le tableau déjà coloré de la faune du Crétacé, offrant une compréhension plus profonde de l’évolution des mosasaures et, par extension, de l’évolution de la vie sur Terre. Au-delà de son impact scientifique, la découverte rappelle l’importance de l’exploration continue et de la recherche en paléontologie, révélant les secrets longtemps enfouis de notre planète. Par ailleurs, un cyclone a révélé des fossiles de monstres marins qui vivaient il y a 80 millions d’années.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: Live Science

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