Aller au contenu principal

Ces petites créatures ont survécu à l’impact de l’astéroïde qui a mis fin au règne des dinosaures

Une résilience assez surprenante

Ces petites créatures ont survécu à l’impact de l’astéroïde qui a mis fin au règne des dinosaures
— © James McKay

De récents travaux ont permis d’identifier le seul groupe de vertébrés connus vivant à proximité à de Chicxulub à avoir survécu à l’impact cataclysmique d’une roche spatiale géante il y a 66 millions d’années.

Les Xantusiidae

La période du Crétacé s’est terminée abruptement lorsqu’un astéroïde d’environ 10 km de large s’est écrasé sur ce qui est aujourd’hui la péninsule du Yucatan, au Mexique. Cet évènement dramatique a provoqué une cascade de catastrophes environnementales sur les continents comme dans les océans, qui ont sonné le glas d’environ trois quarts de la vie sur Terre, et de l’ensemble des dinosaures non aviens.

Chase Brownstein, de l’université Yale, et ses collègues savaient que les lézards nocturnes (Xantusiidae), aujourd’hui observés à Cuba, en Amérique centrale et dans le sud-ouest des États-Unis, existaient depuis des dizaines de millions d’années. Des séquençages génétiques et analyses squelettiques d’individus modernes et disparus leur ont permis de déterminer l’âge des lignées ancestrales, leur répartition et le nombre de descendants qu’elles auraient engendrés.

Il s’est avéré que l’ancêtre commun le plus récent des Xantusiidae actuels était apparu il y a plus de 93 millions d’années. Selon les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans la revue Biology Letters, sur la base des archives fossiles disponibles, il est peu probable que ces créatures aient recolonisé la région de Chicxulub après la catastrophe. « Ces populations préhistoriques étaient aussi proches, voire plus proches, du point d’impact que celles observées aujourd’hui », soulignent-ils.

« L’astéroïde aurait dû anéantir tout organisme situé dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres, pourtant ils ont survécu », commente Nathan Lo, de l’université de Sydney.

Une résilience assez surprenante

Les lézards nocturnes actuels possèdent un métabolisme lent, comparable à celui des tortues et des crocodiles. Si cette caractéristique, leur taille et le fait qu’ils vivent principalement dans des anfractuosités rocheuses expliqueraient en partie la résilience de leurs ancêtres et leur capacité à surmonter les conséquences immédiates de l’impact, ils ne possédaient pas le profil type des survivants d’extinctions massives.

« Ces espèces se reproduisent rapidement et ont une large aire de répartition géographique », explique Lo. « Ce qui n’est pas le cas des Xantusiidae. »

Il y a quelques années, une étude avait révélé des détails inédits au sujet de l’astéroïde ayant anéanti les dinosaures.

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

Étiquettes: , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *