― Melih Cevdet Teksen / Shutterstock.com

Un projet de rapport du GIEC, qui sera finalisé seulement en 2022, alerte sur les conséquences terribles du changement climatique. D’ici seulement 30 ans, l’humanité pourrait subir des retombées climatiques cataclysmiques.

Des retombées climatiques cataclysmiques avant 2050

Canicule, sécheresse, pauvreté, extinction d’espèces… La vie sur Terre va drastiquement changer d’ici seulement 30 ans à cause du dérèglement climatique, alerte un projet de rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). D’après les scientifiques du GIEC, peu importe le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les effets du changement climatique ne pourront pas être stoppés et les effets du réchauffement climatique vont s’accélérer.

« La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes, note le résumé technique de 137 pages. L’humanité ne le peut pas », alerte le rapport qui invite l’humanité à prendre des mesures fortes : « Nous avons besoin d’une transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernements. » Cependant, l’État a déjà été condamné pour inaction climatique.

— Tom Wang / Shutterstock.com

« Le pire est à venir »

Ce nouveau projet de rapport se veut bien plus alarmiste que le précédent publié en 2014. Avec l’accord de Paris en 2015, les pays du monde se sont engagés à limiter la hausse des températures à 1,5 °C. Mais le GIEC estime désormais que dépasser ce seuil risque d’entraîner « progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles ».

Le GIEC met également l’accent sur la vie des générations futures. Les enfants nés en 2021 subiront déjà ces conséquences avant d’avoir 30 ans : « Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre. » En ce qui concerne les animaux et les plantes, il est déjà trop tard pour certaines espèces. Selon une étude, un tiers des plantes et des animaux pourrait disparaître d’ici 50 ans.

— Wutthichai / Shutterstock.com

Des chiffres alarmants

Le pré-rapport du GIEC sur le climat a dévoilé des chiffres alarmants. Les inondations, sécheresses et autres canicules extrêmes vont s’intensifier et affecter de manière significative la vie de millions de personnes. Selon le GIEC, 400 millions de personnes devront faire face à des pénuries d’eau, ce qui risque d’augmenter le risque de maladies.

Si aucune mesure n’est prise, 130 millions de personnes tomberont dans l’extrême pauvreté à cause du changement climatique dans seulement moins de 10 ans. Ces populations sont plus exposées aux catastrophes naturelles, comme les inondations, et sont également sujettes à une diminution du rendement des cultures en raison de la diminution des précipitations dans certaines régions, ainsi que des flambées des prix des denrées alimentaires suite à des événements météorologiques extrêmes. 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d’ici à 2050.

De plus, selon une étude, un tiers des régions agricoles du monde risque de disparaître d’ici la fin du siècle si nos émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites. L’élévation du niveau de la mer, avec notamment la fonte de la calotte glaciaire antarctique, pourrait également être bien pire que ce que les experts prévoyaient. Ainsi, des millions d’habitants de villes côtières seront menacés, ce qui entraînera ensuite des migrations importantes. En 2020, 55 millions de personnes dans le monde ont été forcées de fuir leur lieu d’origine.

— MainlanderNZ / Shutterstock.com
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la-tv-tue
la-tv-tue
2 années

blablabla… le GIEC : suivez l’argent !

DOMINIQUE GUILLEMENT
DOMINIQUE GUILLEMENT
2 années

tout ca a cause de la technologie la seul solution serai de tout arreter et de vivre comme avant le progrès c’est a dire comme il y a 200 ans.Mais qui en aurait le courage!