— David Jafra / Flickr

Disneyland Paris a pris une décision d’envergure le samedi 04 avril 2020, celle de mettre fin aux contrats des intermittents et CDD embauchés par le groupe en début d’année 2020 pour assurer ses spectacles. Les motifs à l’origine de cette rupture de contrats ? Des « circonstances exceptionnelles », selon la direction des ressources humaines de Disneyland Paris.

Le parc d’attractions de Marne-la-Vallée étant fermé au public depuis le lundi 16 mars 2020 en raison de la pandémie mondiale de Covid-19, le groupe a justifié cette prise de décision par le fait qu’il n’avait « actuellement aucune visibilité sur la reprise des activités, et les conditions de performance sont également incertaines ».

Cette rupture de contrats concerne non moins de 350 intermittents du spectacle ainsi que 700 personnes en CDD, dont certains auraient accepté une rupture à l’amiable tandis que, pour la majorité, leurs contrats ont été rompus au motif de la force majeure.

Malgré tout, Disneyland Paris se veut rassurant et indique :

Le contrat étant interrompu, les intermittents recevront leur indemnité de congés et pourront prétendre à la couverture par le régime national et spécifique d’assurance chômage (…) Les intermittents sont des talents de Disneyland Paris avec qui nous collaborons depuis de très longues années. Nous continuerons à avoir recours aux intermittents à l’avenir dès lors que la situation le permettra.

Côté logement, le groupe indique que les employés « peuvent continuer à rester dans leur logement à Disneyland Paris jusqu’à ce qu’ils puissent s’organiser, trouver un nouvel hébergement ou rejoindre leurs familles ».

Cette décision survient après qu’un article du Monde a accusé la société aux grandes oreilles de vouloir « se défaire à moindres frais des centaines d’intermittents qu’elle avait recrutés début 2020 pour les quatre spectacles qui devaient être proposés aux visiteurs jusqu’en juin », à savoir « Mickey et le Magicien », « Frozen (« La Reine des neiges »), ainsi que « Marvel : L’Alliance des super-héros » et « Stark Expo ». Sans contrat, certains intermittents pourraient malheureusement ne pas valider suffisamment d’heures pour pouvoir conserver leur statut, 507 heures dans l’année étant nécessaires. De plus, aucune indemnité n’est versée en cas de rupture au motif de la force majeure.

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