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Une étude suggère que les couche-tard surpassent les lève-tôt

Ces travaux soulignent une nouvelle fois l’importance d’un rythme et d’une durée de sommeil réguliers

Couche Tard
— Branislav Nenin / Shutterstock.com

Les « couche-tard » plus intelligents que les « lève-tôt » ? Une vaste analyse a permis de lier le chronotype tardif, ou vespéral, à de meilleures performances cognitives.

Des écarts significatifs

Menée par des chercheurs de l’Imperial College de Londres, la nouvelle étude a impliqué l’examen et la comparaison des données de plus de 26 000 adultes britanniques afin d’explorer l’influence de la durée, de la qualité et des habitudes de sommeil sur les capacités cognitives.

Ces travaux publiés dans la revue BMJ Public Health indiquent une durée quotidienne optimale de sommeil comprise entre sept et neuf heures. Celle-ci a été associée à de meilleures performances, évaluées à l’aide de différents tests, en matière de mémorisation, de raisonnement et vitesse de traitement de l’information. Ce, indépendamment de l’heure du coucher.

Lorsque les capacités cognitives des lève-tôt ont été comparées à celles des couche-tard, il s’est avéré que les premiers obtenaient en moyenne des résultats entre 7,5 et 13,5 % supérieurs à ceux des seconds. Même après ajustement de facteurs tels que l’âge, le sexe, le tabagisme ou la consommation d’alcool, des écarts significatifs persistaient entre ces deux chronotypes.

sommeil
— Gorodenkoff / Shutterstock.com

« Cela ne signifie pas que toutes les personnes du matin ont de moins bonnes performances cognitives, mais reflète plutôt une tendance générale », précise Raha West, co-auteur de la nouvelle étude.

L’importance d’un rythme et d’une durée de sommeil réguliers

Globalement, ces résultats illustrent une nouvelle fois l’importance d’un rythme et d’une durée de sommeil réguliers, quel que soit son type de chronotype (qui serait largement influencé par nos gènes), pour des performances cognitives optimales.

De façon assez surprenante, les chercheurs ont constaté que l’insomnie avait un impact bien moins important que prévu sur les performances cognitives, soulignant la nécessité de poursuivre les recherches sur des aspects spécifiques de ce trouble du sommeil.

Par Yann Contegat, le

Source: ZME Science

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