La vision que nous avons de la réussite peut différer selon l’âge, la génération ou la culture. Le Huffington Post a réuni les témoignages des leaders de différents pays et professions sur l’évolution de leur vision du succès. Découvrez 14 témoignages de personnes dont la vision de la réussite à évolué au fil des ans !

Le Third Metric est une nouvelle définition de la réussite avec l’idée selon laquelle nos vies ne doivent plus seulement être guidées par la recherche du pouvoir et de l’argent. Il faut aussi prendre en compte les facteurs qui font de nous de meilleures personnes, comme la sagesse, l’empathie, la santé et le bien-être personnel. Selon cette conception, le succès devrait être défini par le type de personne que vous êtes, simplement par le poste que vous occupez et le montant de votre compte en banque.

 

Yannick Alleno

« A 20 ans, je travaillais déjà depuis cinq ans. Pour moi, la réussite c’était le travail… Aujourd’hui, cela a changé. A mes yeux, le succès est d’avoir atteint un certain degré de maturité dans mon art. J’ai appris à m’émanciper des standards de la Nouvelle Cuisine qu’on m’avait enseignés et à m’exprimer différemment. Désormais, je me sens libre et c’est fantastique. Quand vous pouvez proposer une expérience culinaire incroyable à votre client, rien ne vaut le retour immédiat que nous en obtenons. Lorsque quelqu’un s’exclame que ce que vous venez de faire est formidable, ça vous fait votre journée. Même s’il y a beaucoup de travail derrière. »

Yannick est un chef cuisinier français, primé de trois étoiles au Guide Michelin et fondateur du groupe Yannick Alleno.

 

Tyra Banks

« Quand j’avais 20 ans, je pensais que le succès signifiait remporter un maximum de contrats de publicité, de faire le plus de couvertures et de défilés possible. Maintenant, je sais qu’il s’agit plutôt de créer du travail pour d’autres personnes. C’est plutôt étendre mon entreprise pour que cela permette à d’autres femmes de gagner leur indépendance financière et de devenir plus fortes. »

Tyra est une animatrice et productrice de télévision reconnue dans sa profession. Elle a commencé en tant que mannequin pour Yves Saint Laurent, Victoria’s Secret ou encore Chanel.

 

Arianna Huffington

« Quand j’avais 20 ans, je pensais que le succès était synonyme de gravir les échelons – une définition qui impliquait le fait d’être stressée, de manquer de sommeil et d’être en burnout la plupart du temps. Désormais, je connais l’importance de mesurer le succès autrement, au-delà de l’argent et du pouvoir : un succès qui comprend le bien-être, la sagesse, et la capacité à s’interroger et à donner. »

Ariana est la présidente et la rédactrice en chef de The Huffington Post Media Group.

 

Tamara Mellon

« Quand j’avais 20 ans, je pensais que le succès matériel m’assurerait le bonheur. Mais après des années passées entre les deux, me sentant piégée même avec un certain succès matériel, je sais désormais que le bonheur ne peut venir que de l’intérieur, et qu’il ne peut être que gagné, pas acheté. »

Tamara est la cofondatrice de la marque de chaussures de luxe « Jimmy Choo ».

 

Sir Richard Branson

« Quand j’avais 20 ans, je croyais que le succès voulait dire créer des entreprises auxquelles les employés et les clients étaient ravis d’appartenir – et surtout, de s’amuser pendant tout le processus. Aujourd’hui, j’ai réalisé que cela signifie la même chose qu’avant, mais en se concentrant aussi sur le bien-être des gens et de la planète, en plus du profit. A 20 ans, je n’avais pas d’enfants et je n’avais pas épousé ma femme, Joan. A la naissance d’Holly et Sam, j’ai réalisé l’importance de leur laisser une planète en meilleur état que lorsque nous l’avons trouvée, pour nos enfants et les enfants de nos enfants. »

Richard est le fondateur du groupe Virgin.

 

Philippe Starck

« Réussir sa vie c’est très personnel, c’est avant tout, comme le dirait monsieur Monod, le résultat du hasard et de la nécessité qui vous donne à un moment donné une vision qui peut accoucher d’une éthique et, cette éthique, l’important est de ne jamais la compromettre. On doit faire ce que l’on doit faire sans trop écouter les autres, pour certains en synergie avec les autres – c’est là où la ville est vitale – mais l’important c’est de ne pas faire de concessions, de ne pas faire de compromissions. C’est ça la vie, la vie c’est mériter d’exister et il y a de multiples façons de le mériter. J’ai grandi dans un environnement chrétien (même si j’en suis revenu parce que je suis un militant athée et que je me bats contre toute forme de croyance en général), on m’a élevé dans l’idée que mériter d’exister, c’est servir. Donc moi je me sers de ce que j’ai pour servir. Je ne suis qu’un passage entre ce qu’on m’a donné et ce que je donne. Il s’agit de se regarder le matin dans le miroir et de se demander, est-ce que je sers ma communauté, ma ville, ma société, ma civilisation ? »

Phillipe est un architecte et créateur français réputé dans le monde entier pour ses architectures intérieurs, ses productions de série de bien de consommation courante et son design industriel. Il a, entre autre, conçu la flamme des Jeux Olympiques de 1992 à Albertville.

 

Joanna Coles

« Quand j’avais 20 ans, je croyais que le succès voulait dire que j’avais besoin que tout m’arrive tout de suite, maintenant. J’ignorais complètement que la vie est pleine d’aléas et que tout – chaque petite chose – contribue à un ensemble plus grand. J’étais très impatiente de vivre une grande aventure tant dans le travail qu’en amour et dans la vie, et j’avais l’impression que rien n’arrivait assez vite ! Maintenant je sais que tout était en train de se produire. Chaque emploi me conduisait au suivant, chaque personne que je rencontrais me menait à la suivante. Chaque voyage me conduisait au suivant. Chaque défi me menait à un autre encore plus grand. Et chaque opportunité conduisait à la prochaine, encore meilleure. Aujourd’hui, le succès signifie que je connais la valeur de chaque rencontre et j’adore savoir que ces nouveaux défis n’ont pas de fin. »

Joanna est la rédactrice en chef de Cosmopolitan USA, magazine féminin publié depuis 1886 aux Etats-Unis. Le magazine connait  aujourd’hui 57 éditions différentes à travers le monde.

 

Sallie Krawcheck

« Quand j’avais 20 ans, je pensais que le succès voulait dire que je n’aurais pas besoin de travailler si dur, mais maintenant je sais que cela signifie avoir la chance de pouvoir travailler encore plus dur sur les choses qui comptent véritablement. L’idée de « réussir », puis de se mettre en retrait pour laisser des gens plus jeunes faire le gros du travail me semble tout à fait dépassée. Bien au contraire, la vraie récompense du succès est d’avoir la capacité et la liberté de diriger les efforts de quelqu’un là où ils auront le plus d’impact. Les personnes que je connais et qui ont le mieux réussi sont aussi celles qui travaillent le plus dur… Et très souvent, ce sont également celles qui sont les plus satisfaites de leur travail. »

Sallie est la propriétaire de 85 Broads et est l’ancienne PDG de la banque d’investissement Merrill Lynch. En 2005, elle a été classée comme étant la 7ème femme la plus puissante au monde selon le magazine Forbes.

 

Janice Marturano

 » Quand j’avais 20 ans, je croyais que le succès voulait dire réussir, gravir les échelons, finir mon école de droit à l’université de New York et m’impliquer dans le monde de l’entreprise. C’était plutôt : ‘Quelle est la prochaine chose que je peux apprendre ?’ Je me suis désormais engagée à aider les gens à développer des projets à leur tour, et je pense que c’est l’une des façons de mesurer le succès. Transmettre ce que je peux. »

 Janice est la PDG de lInstitute for Mindful Leadership.

 

Padmasree Warrior

« Quand j’avais 20 ans, je pensais que le succès signifiait la renommée, mais je sais maintenant que cela signifie en réalité l’impact. »

Padmasree est la directrice technique & stratégique chez Cisco, qui est une entreprise informatique américaine. A l’origine, ils ne vendaient que du matériel réseau mais depuis 2008, la firme vend aussi des serveurs.

 

Andy Puddicombe

 » Quand j’avais 20 ans, je pensais que le succès était défini par les autres, mais maintenant, je sais qu’il se définit au regard de ce que nous faisons pour les autres. Etre devenu un moine bouddhiste pendant ce temps m’a donné l’opportunité d’apprécier la façon dont nous sommes tous connectés. Cela m’a permis de voir comment notre perception de nous-même et des autres définit notre expérience de la vie. Cela m’a appris qu’avec une juste motivation, tout est possible… même la gentillesse et la compassion dans l’adversité. »

Andy est le cofondateur de Headspace.

 

Adrienne Clarkson

« Quand j’avais 20 ans, le succès me semblait être un but en soi. Mais j’ai appris avec les années qu’il n’y a pas de ligne d’arrivée que vous franchissez pouvant être considérée comme une réussite. Mon but a toujours été d’avoir une vie intéressante et maintenant, je sais que le succès est de simplement continuer à pouvoir vivre cette vie-là. »

Adrienne est une journaliste canadienne et ancienne Gouverneur général du Canada. Elle est actuellement coprésidente de l’institut pour la citoyenneté canadienne et première canadienne à occuper le prestigieux poste de Colonel en Chef du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry.

 

Carla Buzasi

« A 20 ans, j’estimais que le succès signifiait avoir le travail parfait, le mariage parfait et la famille parfaite, et j’imaginais que j’aurais obtenu tout ça d’ici mes 30 ans. A la place, j’ai découvert que c’est dans les imperfections que se niche le bonheur. Il existe une citation de Steinbeck que j’adore : ‘Maintenant que vous n’avez plus besoin d’être parfait, vous pouvez être bien.’ Je pense qu’elle résume parfaitement ce que j’ai compris ces dernières années. »

Carla est la rédactrice en chef du Huffington Post UK.

 

Angie Hicks

« Quand j’avais 20 ans, je croyais que le succès signifiait avoir une belle carrière et pouvoir dire qu’on avait réussi tout seul. Mais maintenant je sais que cela signifie passer du temps sur des choses qui me tiennent à cœur, avec des gens qui font ressortir le meilleur de chacun et de moi-même, et avec qui je peux partager les hauts et les bas de ma vie professionnelle, personnelle et tout ce qu’il y a entre les deux. »

 Angie est la fondatrice et la directrice marketing du site de services Angie’s List, un site anglais de crowdsourcing qui a enregistré un bénéfice de 17 millions de dollars grâce à ses membres, et 48,4 millions de dollars grâce à la publicité.

Tous ces témoignages sont réellement intéressants, ils nous montrent que la clé de la réussite ne repose pas uniquement sur l’argent mais aussi sur le bien-être et la passion. D’ailleurs chez DGS, nous sommes passionnés par ce que nous faisons et nous espérons que plus tard, nous penserons comme ces 14 personnes ^_^. Selon vous, qu’est-ce qui détermine la réussite ?

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