En Asie, la période s’étendant de juillet à octobre est connue comme particulièrement propice au développement de typhons. Ces dernières années, les littoraux japonais, chinois et coréens ont subi des dégâts considérables dus à la multiplication de ces phénomènes météorologiques mais aussi à leur violence particulièrement accrue. Une récente étude fait le parallèle entre ce phénomène et le réchauffement climatique.

Pour rappel, un typhon prend naissance dans l’océan pacifique (contrairement à l’ouragan qui voit le jour en Atlantique) et s’accompagne de vents pouvant souffler de 120 à 200 km/h. Il résulte d’une dépression tropicale quand une masse d’air chaud s’élève au-dessus de l’océan et entre en contact avec l’atmosphère dont la température est plus basse. Le mouvement de tourbillon génère alors les rafales de vents.

Les passages récents des typhons Lionrock ou encore Meranti ont causé des pertes humaines ainsi que des dégâts matériels considérables au Japon et en Chine. Meranti est d’ailleurs considéré comme un des typhons les plus violents de ces dernières années. La revue Nature Geoscience a récemment publié une étude qui révèle que la hausse de température des océans est directement liée à la hausse de la vitesse des rafales touchant les littoraux. Les typhons auraient ainsi vu augmenter leur intensité de 15% ces dernières années et le nombre de phénomènes classés catégorie 4 et 5 (échelon maximal) aurait été multiplié par deux.

Si rien n’est fait pour réduire le réchauffement climatique, ces phénomènes devraient malheureusement se multiplier dans les années à venir, ce qui est plutôt inquiétant quand on sait que le typhon Ryan avait fait des milliers de victimes en 2013. Seul point positif : grâce à cette étude, les scientifiques pourraient mieux prévoir la force ainsi que la trajectoire de ces supers typhons afin de limiter leur impact.

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