La rivière est considérée comme « l’âme » de la ville de Fès, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Malheureusement depuis 1950, la pollution et le béton ont pris le dessus sur la rivière, jusqu’à la recouvrir en grande partie. Si Fès refleurit désormais, c’est grâce à la détermination d’Aziza, architecte et enfant de la ville. Elle raconte son combat qui dure depuis 20 ans…

Aziza Chaouni est une architecte spécialisée dans le tourisme écologique. Cette Marocaine s’occupe principalement de projets architecturaux respectueux du paysage et du patrimoine. Depuis 20 ans, Aziza se bat pour préserver la rivière de sa ville natale, Fès, qui a dû subir la pollution des égouts et du rejet des activités chimiques comme le tannage. La rivière a ensuite été tapissée petit à petit de blocs de béton depuis 1952, recouvrant près de 75 % de sa surface ! Avec sa partenaire Takako Tajima, l’architecte marocaine a été mandatée par la ville pour travailler avec une équipe d’ingénieurs et dévoiler la rivière.

Dans cette vidéo, elle montre l’état dans lequel elle a trouvé la rivière, et explique de quelle manière elle a planifié l’assainissement de celle-ci, ainsi que la construction d’allées piétonnes et d’espaces publics plus fleuris. Le travail des deux architectes commence d’ores et déjà à porter ses fruits, il continuera à évoluer et à s’adapter au contexte socialo-politique de la ville.

La reconstruction écologique d’Aziza et de Takako est vraiment admirable. Elles ont donné une nouvelle vie à la ville de Fès et à sa rivière, véritables symboles de la civilisation marocaine. A la rédaction, nous sommes émerveillés devant la conscience écologique des deux architectes et nous pensons que la nature est un véritable cadeau que l’Homme se doit de chérir et de préserver au quotidien. Quant à vous, aimeriez-vous que l’écologie prenne plus d’importance dans l’urbanisation de la France ?

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