L’exemple d’un toit partiellement végétalisé

Isolation thermique et acoustique

Autre bienfait non négligeable d’une toiture végétalisée : la capacité isolante d’un tel substrat (sol). La végétalisation peut de fait compenser la mauvaise isolation des anciens bâtiments, d’après Marc Lacaille, le délégué général de l’Adivet (association des toitures et façades végétales). Un exemple parlant : une étude menée à Chicago pointe sur un même toit partiellement végétalisé des écarts de température de 30 degrés en été. Ces couvertures peuvent ainsi rafraîchir les bâtiments, éviter les pertes de chaleur en hiver et aussi permettre de réaliser des économies d’énergie.

D’après des observations américaines, la végétalisation pourrait carrément tempérer l’air ambiant et les « îlots de chaleur urbain ». Certes, aucune étude n’a encore validé cette hypothèse en France, ni l’effet escompté de ces toits sur la qualité de l’air. Mais les chercheurs de Grooves viennent de poser des capteurs de température sur les toits de Paris pour évaluer cette fonction rafraîchissante. 

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