La faune terrienne est aussi diverse qu’incroyable. Elle est composée de milliers d’espèces, dont certaines sont particulièrement farfelues et inspirent de nombreuses fictions. C’est le cas par exemple de l’univers de Star Wars, dans lequel on retrouve une multitude de monstres qui rappellent certaines espèces de notre planète. SooCurious vous présente 5 de ces étranges créatures terriennes qui semblent sorties de la célèbre saga cinématographique.

Les banthas

Ces énormes bêtes de somme, ou animaux de charge, ont fait leurs débuts dans les premiers Star Wars et ont resurgi dans la saga de temps à autre. Rappelant les caractéristiques physiques des boucs que l’on retrouve sur Terre, on peut également les comparer aux mammouths laineux, une espèce aujourd’hui disparue mais qui arpentait jadis l’hémisphère nord. Comme eux, les banthas sont pourvus de longues défenses (de cornes, en réalité) et sont particulièrement velus pour résister au grand froid. Paradoxalement, ces créatures de l’univers Star Wars vivent sur la planète désertique Tatooine. Et même si l’on n’en connait pas la température, on devine sans mal qu’il y fait extrêmement chaud et que les banthas proviennent certainement d’une autre planète.

 

Les tauntauns 

Autres bêtes de somme de la saga cinématographique, les tauntauns. Ces créatures, utilisées par la rébellion sur la planète Hoth dans l’Empire contre-attaque, ont une épaisse fourrure blanche. Et s’ils se tiennent sur deux pattes quand les animaux terrestres montés par l’Homme se déplacent pour la plupart à quatre pattes, les tauntauns sont des bipèdes et leurs bras se trouvent devant eux, à la manière d’un Tyrannosaure rex. C’est cette particularité physique qui les rapproche d’un animal terrestre chevauché par l’Homme : l’autruche.

 

L’Exogorth

Des vers via Shutterstock

Ces créatures ne sont jamais nommées à l’écran mais restent néanmoins mémorables. Dans l’Empire contre-attaque, Han Solo cache le Faucon Millenium dans le tunnel d’un astéroïde avant de découvrir que ledit tunnel est en fait une sorte de gigantesque ver et qu’il est posé sur sa langue. Mais l’existence d’un telle bête pose la question de son régime alimentaire. De nombreux organismes unicellulaires terriens peuvent tirer de l’énergie à partir de roches broyées et des millions de microbes similaires vivent ainsi dans des lacs sous la glace de l’Antarctique. On sait également que certains vers peuvent vivre dans des roches solides à plusieurs kilomètres dans le sol et se nourrissent de bactéries. La seule différence entre les deux, est que ces vers ne mesurent que quelques millimètres quand l’Exogorth mesure plusieurs centaines de mètres.

 

Jabba le Hutt

Jabba le Hutt, de son vrai nom Jabba Desilijic Tiure, n’est rien d’autre qu’une énorme limace munie de bras. Mais la comparaison pose la question de savoir si une limace pourrait atteindre la taille de Jabba. Ces dernières, comme les escargots, sont des mollusques et appartiennent donc au même groupe que les palourdes, huîtres et poulpes. Et si les plus grands mollusques sont sûrement les calmars géants, qui peuvent atteindre 12 mètres de long, ils doivent leur taille à leurs longs tentacules et au fait qu’ils évoluent et grandissent en milieu aquatique. Mais certains gastéropodes à grande taille se rapprochent physiquement de Jabba, comme le lièvre de mer noir, qui vit dans toutes les mers du globe et peut atteindre 1 mètre de long et peser 14 kg. Mais c’est une autre espèce marine, ce qui implique qu’il peut grandir davantage que les espèces terrestres, comme Jabba. Reste donc l’escargot géant d’Afrique, qui peut parfois atteindre 30 cm et se rapproche le plus des caractéristiques physiques de notre créature de Star Wars.

 

Le sarlacc

Dans Le retour du Jedi, Jabba le Hutt, justement, jette nos malheureux héros dans la fosse de Carkoon qui abrite un monstre appelé le sarlacc. Mais de cette bête, on ne voit pas tout le corps, ce dernier étant enfoui dans le sable. Tapie au fond de sa fosse, la créature fait inexorablement tomber chaque intrus au fond du puits. C’est d’ailleurs cette particularité qui rappelle la méthode utilisée par l’un des plus redoutables insectes prédateurs : le fourmilion. Chez cette espèce, les larves se nourrissent de fourmis et les chassent à la manière du sarlacc. Elles creusent des trous dans le sable, à quelques centimètres de profondeur. Mais les mini fosses créées par les insectes disposent de pentes de sable dont l’angle est très précis et porte même le nom d’angle critique. Il s’agit de l’inclinaison maximale possible sans que le sable ne s’effondre sur lui-même. Ainsi, la moindre perturbation de la pente envoie tout intrus au fond du trou, avant que la larve du fourmilion ne dévore le malheureux visiteur.

Ces créatures de l’univers Star Wars sont toutes impressionnantes, mais leurs équivalents terriens sont tout aussi atypiques. Surtout, ce type de comparaison nous rappelle, à la manière des Pokémon, que beaucoup de bêtes fictives sont inspirées, au moins partiellement, d’animaux qui existent sur notre planète. Si l’univers de Star Wars vous passionne, découvrez également cette superbe animation réalisée par un fan de la saga. Connaissiez-vous ces étranges ressemblances entre ces créatures imaginaires et des animaux terrestres ?

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