
Les Scandinaves étaient un peuple connu pour honorer ses morts, et c’était encore plus vrai lorsqu’il s’agissait des nobles de leur communauté. Pour preuve, les archéologues ont récemment découvert des trésors incomparables dans des sépultures de l’ère viking au Danemark.
Des tombes et des reliques appartenant à l’ancienne noblesse scandinave
Un site funéraire du Xe siècle – qui aurait appartenu à une famille noble – a été découvert dans le nord du Danemark. En plus de ces tombes anciennes, les archéologues ont également trouvé une collection extraordinaire d’objets anciens dans les sépultures, dont des perles, des pièces de monnaie, des céramiques et une boîte contenant un fil d’or. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ce sont ces objets précieux qui ont été découverts en premier, et qui ont par la suite permis de découvrir 30 tombes de l’époque viking.
Ces reliques ont été déterrées lors de travaux de construction près de Lisbjerg, un village situé à 7 kilomètres au nord d’Aarhus, la deuxième plus grande ville du Danemark. Les autorités ont été informées de la découverte et des archéologues ont été dépêchés sur le site afin de mener une fouille approfondie. Cela a permis de constater que les tombes – considérées comme païennes – contenaient des dents et des os de morts, mais aussi d’autres objets spectaculaires, dont une boîte contenant des perles. D’après les chercheurs, cela indique un lien avec la monarchie danoise.
🇩🇰 Une trentaine de tombes du Xe siècle, très richement garnies, ainsi que des restes humains, ont été découverts dans le nord du Danemark. La découverte a eu lieu par hasard lors de travaux de construction près de Lisbjerg, un village situé à sept kilomètres au nord d'Aarhus. pic.twitter.com/pBRIGuqg8T
— Agence France-Presse (@afpfr) June 18, 2025
Une découverte qui concerne l’entourage du roi Harald à la Dent bleue
Outre ces diverses reliques, l’une des trouvailles les plus notables dans le complexe funéraire a été un cercueil très rare qui, selon les expertises des archéologues, appartenait à une femme de haut rang ayant vécu au Xe siècle. Le cercueil se distinguait par le fait qu’il était fait de bois orné de métaux précieux. En ce qui concerne l’identité des nobles enterrés dans ce site funéraire, les tombes présentent une disparité qui indique une mixité de statuts sociaux. Cependant, les scientifiques pensent que certains sont des membres de l’aristocratie de l’époque, avec des rangs sociaux situés juste en dessous du roi danois Harald Bluetooth dans la hiérarchie sociale.
Notons que le roi Bluetooth était extrêmement influent de son vivant. Il est notamment connu pour avoir uni les tribus de la région en un seul royaume ; et c’est d’ailleurs pour cette raison que la technologie de partage de données qui unit les appareils électroniques porte son nom. Autre indice sur l’identité des personnes enterrées dans ces tombes nouvellement découvertes : le site funéraire se trouve à moins d’un kilomètre de la ferme de Lisbjerg qui, d’après les résultats de précédentes recherches archéologiques, appartenait effectivement à une famille noble liée au roi Bluetooth.
Les chercheurs ont ainsi expliqué que cette excavation fait partie d’une série de découvertes antérieures faites dans les environs d’Aarhus, connue sous le nom d’Aros à l’époque viking. Et cette dernière découverte confirme le rôle de la région comme l’un des centres politiques et commerciaux les plus importants de Scandinavie dans les années 900 de notre ère. « Les découvertes de Lisbjerg font partie d’une série de belles découvertes précédentes dans la région d’Aarhus. Ensemble, ils dressent le portrait d’un environnement aristocratique lié au pouvoir royal et qui faisait partie du monde vaste et dynamique des Vikings », a déclaré Kasper Andersen, historien viking du musée Moesgaard.
Par ailleurs, des archéologues découvrent cinq maisons longues vikings en Norvège.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Live Science
Étiquettes: viking
Catégories: Actualités, Histoire
Le Roi bluetooth ? Gabrielle Andriamanjatoson je ne te capte pas 🙂 Euh y a t’il un humain dans la salle (L’IA quand tu nous tiens… )