ISAAC NEWTON PENSAIT QUE L’ALCHIMIE ÉTAIT LE FUTUR

L’économiste John Meynard Keynes appelait Isaak Newton (1642-1726)  » le dernier des magiciens  » pour de bonnes raisons. Newton a passé la moitié de sa vie à être obsédé par l’alchimie, la magie de la transformation souvent associée à la métamorphose de métaux en or. Pour rendre les choses encore plus compliquées, en 1696, Newton est devenu Directeur de la Monnaie, puis Maître de la Monnaie en 1700. Le Royal Mint, agence chargée de frapper les pièces du Royaume-Uni, était donc dirigé par Newton. Pour être clair : un alchimiste était en charge de fabriquer la monnaie.

IL A PASSÉ LA MOITIÉ DE SA VIE À ÊTRE OBSÉDÉ PAR L’ALCHIMIE ET À LA MAGIE

Newton n’était pas le seul esprit respecté qui rêvait de pièces d’or. Robert Boyle, considéré comme le père de la chimie, s’intéressait également à l’alchimie. En fait, il était tellement attaché à l’alchimie qu’il s’est battu pour la rendre légale, depuis que Henri IV l’avait interdite (parce que l’alchimie n’était pas bonne pour la masse monétaire). Inutile de dire que l’abrogation n’était pas nécessaire.

La pierre philosophale que Newton recherchait était non seulement capable de changer les métaux vils en métaux précieux, mais elle avait également un fabuleux pouvoir de guérison qui fascinait Newton. Malheureusement, on ne peut trouver la pierre philosophale que dans le premier tome de Harry Potter.

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