Les effets du réchauffement climatique deviennent de plus en plus graves, et il est plus que temps d’en prendre conscience. Dernière preuve de l’ampleur que prend la crise climatique, le monde a connu ses jours les plus chauds jamais enregistrés au cours de ce mois de juillet.
Plus tôt au mois de juin, l’observatoire Copernicus de l’Union européenne et le National Centers for Environmental Prediction des États-Unis ont annoncé avoir enregistré le mois de juin le plus chaud. Et comme l’observatoire l’avait également prédit, cette tendance s’est poursuivie jusqu’à ce mois de juillet. Le lundi 3 juillet, la température mondiale moyenne a atteint les 17,01 degrés Celsius. Il s’agit de la température la plus élevée enregistrée par les agences, dont l’une existe depuis 1979.
Le jour d’après, la température a encore augmenté, atteignant 17,18 degrés Celsius. Ce record a perduré jusqu’au jour suivant et est passé à 17,23 degrés Celsius le jour d’après. La période du 3 au 6 juillet marque donc les quatre jours les plus chauds jamais enregistrés dans le monde. Notons que le précédent record de température moyenne mondiale était de 16,92 degrés Celsius et avait été établi au mois d’août 2016. Avec ce nouveau record, les températures moyennes mondiales étaient 1,02 degré Celcius au-dessus de la moyenne normale pour la date.
Selon les experts, cette hausse incroyable de la température mondiale résulte de plusieurs facteurs, à savoir une vague de chaleur marine intense dans l’Atlantique Nord, une vague de chaleur de longue durée dans le Texas, au Mexique, en Chine et au Canada où des incendies de forêt continuent à faire rage. Malheureusement, avec la tendance climatique actuelle, tout tend à penser que ces records de températures seront encore battus au cours des prochaines années. Pour rappel, des vagues de chaleur record frappent simultanément l’Arctique et l’Antarctique.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: ZME Science
Étiquettes: réchauffement climatique, chaleur