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La pandémie de coronavirus a bouleversé le monde. Le virus a des conséquences spectaculaires sur l’économie de nombreux pays, notamment sur des millions de personnes, tombées dans l’extrême pauvreté. Explications.

Un triste record dû au coronavirus

Les conséquences de la pandémie de coronavirus sont sans appel : 235 millions de personnes dans le monde sont tombées dans l’extrême pauvreté. Ce triste chiffre a augmenté de 40 % en seulement un an. Ainsi, l’extrême pauvreté est au plus haut depuis la fin des années 1990 puisque ces personnes nécessitent désormais une aide humanitaire pour survivre.

Il s’agit d’un nouveau record selon l’ONU qui lance un appel humanitaire ce 1er décembre de 35 milliards de dollars (soit 29 milliards d’euros) pour 2021. Cette aide est destinée aux 160 millions de personnes les plus vulnérables (sur les 235 millions) de 56 pays. Six milliards de dollars sont destinés aux Syriens et 3,5 milliards pour soutenir 20 millions de personnes au Yémen. L’objectif est de faire face aux famines, conflits, déplacements ainsi qu’aux conséquences du changement climatique et de la pandémie.

— StanislauV / Shutterstock.com

La pandémie n’est pas terminée

Le responsable des affaires humanitaires à l’ONU, Mark Lowcock, est clair : « Le tableau que nous présentons est le plus sombre que nous ayons jamais exposé en matière de besoins humanitaires à venir. » Il s’avère que « de multiples famines se profilent à l’horizon » précise l’ONU. En effet, d’ici à la fin 2020, 270 millions de personnes pourraient être victimes d’insécurité alimentaire aiguë, soit 82 % de plus qu’avant la pandémie, précise Le Monde.

Mark Lowcock précise que cette situation catastrophique touche amplement les personnes qui « vivaient déjà sur le fil du rasoir ». Les « prix de la nourriture, la chute des revenus » sont la principale cause de cette descente aux enfers. L’ONU dévoile que les populations du Yémen, Burkina Faso, Soudan du Sud et le nord-est du Nigeria sont déjà en proie à la famine. Bientôt, ces pays seront rejoints par l’Afghanistan et le Sahel.

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, reste confiant : « Ensemble, nous devons mobiliser des ressources et nous montrer solidaires avec les personnes qui vivent des moments très sombres. » Malgré tout, il ajoute que « la crise est loin d’être terminée ».

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anne uillaume
anne uillaume
3 années

qu’on cesse la consommation de viande déjà

de simple bon sens !
de simple bon sens !
3 années

Vite !!! « importons » massivement des pauvres ! Vite !!! distribuons un « fric fou » à la classe moyenne pour qu’elle reste calme et puisse dépenser sans compter sur « amazone » en produits « pansements » ( = objets de consommation « durable » qui ne dureront pas ( d’où la nécessité du « merde -keting  » qui… Lire la suite »