Aller au contenu principal

Quel est l’oiseau le plus dangereux ?

Il est doté de griffes aussi tranchantes que la lame d’un poignard

Oiseau Dangereux
— bumi.akasha / Shutterstock.com

Ne vous fiez pas à leurs plumes colorées et leur allure rondouillarde. Faisant partie des plus grands oiseaux du monde, les casoars disposent d’attributs pouvant se révéler létaux.

Redoutable casoar

Qu’il s’agisse de créatures venimeuses (serpents, scorpions, araignées…) ou massives (crocodiles, éléphants, hippopotames…), les animaux représentant un danger pour l’Homme ne manquent pas. Parmi les oiseaux, le plus redoutable est sans doute le casoar à casque (Casuarius casuarius).

Évoluant dans les forêts tropicales humides des îles indonésiennes de Aru et Seram, de Nouvelle-Guinée et du nord-est de l’Australie, ce volatile coureur pouvant mesurer jusqu’à 1,80 mètre pour un poids de 80 kilos est reconnaissable à son plumage sombre, son cou et sa tête colorés, et sa crête crânienne constituée de kératine.

Si cette dernière se révèle assez imposante, les véritables armes du casoar se trouvent au bout de ses pattes puissantes : deux de ses orteils se terminent par des griffes de 12 centimètres de long aussi tranchantes que la lame d’un poignard. Lorsqu’ils se sentent en danger, ces oiseaux imprévisibles, capables d’atteindre des vitesses supérieures à 50 km/h, n’hésitent pas à sauter et les utiliser pour infliger de graves blessures aux « perturbateurs », humains compris.

Depuis le début du XXe siècle, un peu plus de 150 attaques contre notre espèce ont été officiellement recensées, dont deux mortelles. En 1926, Phillip McClean, un adolescent de 16 ans vivant dans l’État australien du Queensland, s’était vidé de son sang suite à l’attaque d’un individu sauvage lui ayant sectionné la carotide. Il y a cinq ans, un homme élevant des casoars en Floride avait été mortellement blessé par l’un de ses pensionnaires.

Des créatures menacées

Les casoars à casque sont aujourd’hui considérés comme menacés par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Selon le gouvernement australien, un peu plus de 4 000 individus subsisteraient à l’état sauvage.

Cette espèce contribuant activement au maintien de la biodiversité et à la dissémination des graines dans les forêts tropicales qu’elle occupe, sa disparition pourrait affecter significativement leurs écosystèmes.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

Étiquettes:

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *