Aller au contenu principal

La musique combat aussi bien la douleur qu’un médicament mais il faut l’écouter à son rythme interne

Une nouvelle démonstration frappante de son pouvoir

musique
— Merla / Shutterstock.com

La musique fait indéniablement partie des formes d’art les plus universelles au monde. Plus que de simples enchaînements de sons, la musique est un mélange de rythme et de mélodie que semble pouvoir guérir l’âme. En fait, la musique peut même être bénéfique pour le bien-être physique, et une étude vient de montrer qu’elle peut même agir comme un analgésique.

Les effets thérapeutiques de la musique

La musique est reconnue depuis longtemps pour ses propriétés thérapeutiques. En effet, la recherche – et les expériences personnelles d’un grand nombre de personnes – a montré que pour les adultes, la musique peut traiter un large éventail de problèmes, du stress et de l’anxiété à la douleur chronique. Chez les populations âgées, la musicothérapie peut améliorer la fonction cognitive, améliorer le rappel de la mémoire et permettre une interaction sociale, en particulier pour les personnes atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer. Des études ont aussi montré que la musique peut améliorer les performances sportives.

Mais les propriétés médicales de la musique pourraient être encore plus importantes qu’on ne le pense. Une nouvelle étude menée par les chercheurs de l’université McGill à Montréal, au Canada, a montré que la musique peut même agir comme un analgésique. En effet, d’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Pain, lorsque la musique est jouée à un rythme qui correspond au tempo naturel d’un individu, elle peut aider à soulager la douleur. C’est une découverte très intéressante, car elle pourrait ouvrir la voie à de nouvelles façons d’utiliser la musique comme outil de gestion de la douleur.

musique
― G-Stock Studio / Shutterstock.com

Quand la musique suit le même rythme naturel que le corps humain

La musicothérapie est utilisée dans de nombreux domaines médicaux, de la maladie de Parkinson à la récupération après un accident vasculaire cérébral en passant par la gestion de la douleur chronique. Cependant, les mécanismes exacts à l’origine de ses effets thérapeutiques restent encore flous. Face à cette énigme, les chercheurs ont essayé de déterminer quel aspect spécifique de la musique pourrait potentiellement atténuer la douleur. Ils ont notamment voulu explorer la piste du rythme naturel unique et propre à chaque individu, à savoir le rythme de production spontané.

À titre de précision, il s’agit d’une mesure de l’acte cognitif complexe de production de séquences musicales lorsqu’une personne exécute des actions comme marcher, taper des mains ou jouer d’un instrument. Ce phénomène serait lié au rythme circadien. Les chercheurs ont voulu savoir si la synchronisation de la musique avec ce rythme naturel pouvait aider à réduire la douleur. Pour ce faire, les chercheurs ont recruté 60 participants à qui ils ont demandé de taper le rythme de la comptine Twinkle, Twinkle, Little Star au rythme qui leur semblait le plus confortable sur un pavé tactile qui mesurait leur tempo naturel.

Ensuite, les participants ont été soumis à de faibles niveaux de douleur, soit en silence, soit en écoutant de la musique réglée à leur rythme préféré, ou à un rythme 15 % plus rapide ou plus lent. Après chaque série de tests, les chercheurs leur ont demandé d’évaluer leur niveau de douleur. L’ensemble des données recueillies ont permis de constater que, par rapport au silence, la musique, quels que soient son type et son rythme, réduisait considérablement la perception de la douleur. Mais le résultat le plus important a été de constater que les plus grandes réductions dans les évaluations des niveaux de douleur se produisaient lorsque les mélodies étaient jouées à un rythme correspondant au tempo interne du participant.

Par ailleurs, voici 10 vertus surprenantes que la musique a sur notre corps.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: ZME Science

Étiquettes: ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *