
Récemment, des scientifiques ont découvert que les microplastiques présents dans notre cerveau pourraient être à l’origine de problèmes de santé mentale et pourraient affecter notre santé neurologique. Explications.
De nouvelles recherches retranscrites dans quatre articles publiés dans la revue Brain Medicine suggèrent que les microplastiques pourraient contribuer à l’augmentation des taux de dépression, de démence et d’autres troubles de santé mentale à travers le monde.
D’après les scientifiques, nous sommes exposés à ces microplastiques lorsque nous consommons des aliments ultra-transformés. « Nous constatons des preuves convergentes qui devraient tous nous inquiéter », a déclaré dans un communiqué Nicholas Fabiano, de l’université d’Ottawa et responsable de l’une des études. « Les aliments ultra-transformés représentent désormais plus de 50 % de l’apport énergétique dans des pays comme les États-Unis, et ces aliments contiennent des concentrations de microplastiques nettement plus élevées que les aliments complets. »
Par ailleurs, une étude citée par les chercheurs a révélé que les personnes consommant des aliments ultra-transformés présentaient un risque significativement plus élevé de dépression, d’anxiété et de troubles du sommeil. À l’inverse, des essais contrôlés ont démontré que le sevrage de la malbouffe entraînait des améliorations significatives de la santé mentale.
En outre, d’autres recherches ont révélé que la malbouffe est infestée de microplastiques. Des plats comme les nuggets de poulet, par exemple, contiennent 30 fois plus de microplastiques par gramme que les blancs de poulet, probablement absorbés en raison de leur mode de fabrication et de leur emballage. « Cette hypothèse est particulièrement convaincante, car nous observons un chevauchement remarquable des mécanismes biologiques », a déclaré Wolfgang Marx, du Food & Mood Center de l’université Deakin et coauteur de l’une des études.
Le spécialiste ajoutant : « Les aliments ultra-transformés ont été associés à des problèmes de santé mentale liés à l’inflammation, au stress oxydatif, à l’épigénétique, au dysfonctionnement mitochondrial et aux perturbations des systèmes de neurotransmission. Les microplastiques semblent opérer selon des voies remarquablement similaires. »
Par ailleurs, la malbouffe détruit les défenses de nos intestins en seulement quelques jours.