Si le glyphosate est régulièrement suspecté d’être cancérogène, il a peut-être, également, un impact sur notre comportement. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée par des chercheurs de l’Université Rennes 1, menée sur des rats.
Un nouveau caractère de la dangerosité du glyphosate
L’étude a été menée sur des rats femelles enceintes. En leur faisant ingérer du Roundup 3+, le célèbre produit nocif, dès la naissance de leurs petits, les chercheurs ont pu observer « un comportement de léchage significativement plus élevé ». Ce léchage est une étape clé dans le développement d’un jeune rat, et l’altération de ce dernier révèle toute l’influence que peut avoir un produit nocif comme le glyphosate.
Pour le professeur Thierry Charlier, cela est dû à la modification d’une protéine, la synaptophysine. Essentielle dans la communication entre les neurones d’un rat, elle serait donc particulièrement affectée par le Roundup, qui toucherait plusieurs zones comme l’hippocampe (responsable de la mémoire, émotion) et le cortex préfrontal (responsable de la décision, processus affectifs et motivationnels).
Pourtant, s’ils ont bien établi un lien entre l’absorption de l’herbicide et la modification du comportement des rats, les chercheurs rennais n’ont donné que des doses très faibles. C’est durant une trentaine de jours, comprenant donc la gestation et le sevrage des bébés rats, que les chercheurs ont donné une petite gaufrette qui comportait un peu de glyphosate. La dose était très faible puisqu’elle ne dépassait jamais les 5 mg par kilogramme et par jour. À titre de comparaison grave, Thierry Charlier rappelle que c’est « 10 fois moins que celle en théorie sans effets néfastes observés ».
Modification du comportement sur la mère et les enfants ?
Les ratons, eux, n’ont apparemment subi aucune malformation. L’essentiel des modifications ont affecté les mères, qui avaient « une augmentation du comportement de léchage de leurs petits, passant de 10 à 20 % ». En voyant une telle altération du comportement, les chercheurs se sont, par la suite, intéressés au cerveau et au microbiote intestinal de ces rates.
Hélas, les chercheurs ont constaté des modifications de la communication entre les neurones et le cerveau, comme nous vous l’avons rapporté plus haut. Le Roundup n’agirait donc pas uniquement sur les plantes, mais également sur l’Homme et les animaux puisqu’il cible des bactéries. Dans l’étude qui a été publiée par l’Université de Rennes, les chercheurs rappellent qu’une altération de ce microbiote “impacte le cerveau et le comportement ». Enfin, il est bon de rappeler que plusieurs études font état d’un lien entre le microbiote et des troubles psychologiques comme Parkinson ou Alzheimer. Cela concernerait donc aussi l’Homme.
Évidemment, pour le moment, le glyphosate n’est jamais vendu en tant que tel, il est toujours mélangé dans des produits. Le Roundup est le plus célèbre, et permet théoriquement une meilleure pénétration du glyphosate dans les plantes afin d’accroître son efficacité et sa rapidité. Cependant, la dangerosité pour les hommes et tous les vertébrés semble aussi grave, au niveau du microbiote. Le professeur Thierry Charlier rappelle que « les conséquences à long terme ne sont pas connues », ce qui vient ajouter une touche sinistre dans le tableau déjà bien rempli de la dangerosité du glyphosate.
Par Benjamin Cabiron, le
Source: RTL
Étiquettes: comportement, microbiote, glyphosate, dangerosite, cerveau
Catégories: Actualités, Santé
Et pourtant le glyphosate a fait tant de bien sur terre…..et cela continue bande d’enfoiré…
IL EST GRANDEMENT TEMPS DE CHANGER LE MONDE ET CE SYSTEME FINANCIER
Je recherche un financement pour monter une structure pour chasser (de l’esprit chasseur/gibier) les chasseurs d’éléphants au BOSTWANA
t’as fumé quoi mon gros ..?