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Les croisières vers l’Antarctique accélèrent la fonte des glaces

Un véritable désastre écologique

Croisiere Antarctique
© Jeremy Stewardson / Unsplash

Depuis la saison 2014/2015, le nombre de touristes se rendant en bateau de croisière en Antarctique, au départ d’Ushuaïa, en Argentine, a augmenté de près de 215 %. Toutefois, cette tendance n’est pas sans conséquences. Explications.

Fortement attirés par les panoramas polaires à couper le souffle, les récifs antarctiques préservés et la faune exotique, ces touristes paient jusqu’à 18 000 dollars pour une place à bord d’un navire de croisière à destination d’Antarctique.

Malheureusement pour les habitants d’Ushuaïa, où 90 % des départs en Antarctique ont lieu, cette tendance touristique s’accompagne d’une forte augmentation de la pollution, du coût de la vie et d’une pression sur l’économie locale. Comme l’a rapporté le New York Times, chaque touriste allant en Antarctique émet près de cinq tonnes de CO2 par voyage, soit environ la moyenne annuelle par personne.

L’Association internationale des opérateurs touristiques de l’Antarctique (IAATO), un groupe industriel du secteur privé, compte actuellement 51 voyagistes dans son répertoire, dont certains exploitent des navires transportant entre 200 et 499 passagers vers l’Antarctique à la fois.

Bien que soumis à des réglementations strictes concernant les déchets et les normes relatives au fioul, le type de tourisme rendu possible par ces navires est un fléau pour le continent avec des espèces envahissantes, des gaz d’échappement nocifs, des déchets de construction, voire des graffitis.

Par ailleurs, une tuyauterie insoupçonnée a été découverte sous l’Antarctique.

Par Cécile Breton, le

Source: Futurism

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