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La fin de l’Univers est bien plus proche qu’on ne le pensait, révèle une étude

Pas d’inquiétude cependant, nous aurons (très probablement) disparu bien avant

univers
© ESA/Webb, NASA & CSA

De nouvelles recherches menées par une équipe de chercheurs néerlandais indiquent que l’Univers se désintègre beaucoup plus rapidement qu’estimé précédemment. Pas d’inquiétude cependant, nous aurons (très probablement) disparu bien avant.

Le rayonnement de Hawking

Les trous noirs seront probablement toujours là lorsque les dernières étoiles auront cessé de briller. Si ces objets extrêmes se forment de manière spectaculaire, impliquant l’explosion d’astres massifs ou la fusion d’objets denses, leur mort s’avère bien plus calme : lorsqu’ils ne se nourrissent pas activement, ils perdent de la masse et de l’énergie sous forme de chaleur, impliquant leur (très) lente évaporation.

Ces objets massifs sont réputés pour leur vertigineuse attraction gravitationnelle, à laquelle même la lumière ne peut échapper une fois « l’horizon des évènements » franchi. Cependant, des phénomènes surprenants peuvent encore se produire à proximité immédiate de cette frontière, ou « point de non-retour ».

La mécanique quantique prévoit en effet que l’espace-temps possède de l’énergie et que cette dernière puisse spontanément se transformer en particules et en antiparticules, s’annihilant ensuite pour former à nouveau de l’énergie.

À la lisière d’un trou noir, ce processus ne serait que partiel. L’une des particules de la paire étant dévorée par le monstre cosmique et l’autre s’échappant dans le cosmos. Un phénomène connu sous le nom de « rayonnement de Hawking », théorisé par le célèbre physicien dans les années 1970.

Trou Noir
— Vadim Sadovski / Shutterstock.com

Une évaporation plus rapide que prévu

Alors qu’il était jusqu’à présent largement estimé qu’un tel processus était propre à ce type de vestiges stellaires, des scientifiques de l’université Radboud ont calculé qu’il concernait également des astres denses et massifs comme les étoiles à neutrons et les naines blanches, qui possèdent un champ gravitationnel bien plus faible.

Selon les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans le Journal of Cosmology and Astroparticle Physics, cette évaporation « généralisée » se traduirait par un déclin du cosmos nettement plus rapide, mais toujours remarquablement abstrait à notre très modeste échelle : 10⁷⁸ plutôt que 10¹¹⁰⁰ années.

Plus tôt ce mois-ci, un physicien britannique avait proposé une alternative radicale au Big Bang.

Par Yann Contegat, le

Source: Futurism

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