énergie géothermique

La géothermie consiste à exploiter la chaleur naturelle du sous-sol de la Terre. En effet, sous la croûte terrestre se trouve une immense source de chaleur inépuisable. D’ailleurs, plus on descend, plus la température augmente. C’est cette source de chaleur que John McLennan, ingénieur en géomécanique issu de l’université de l’Utah, veut tenter d’exploiter. Depuis 45 ans, John et son équipe essaient de percer le mystère de la chaleur de la Terre. Pour cela, ils ont creusé un forage d’une cinquantaine de mètres pour le projet FORGE.

FORGE, un projet pour exploiter les ressources minières

John McLennan avait mis en place le projet FORGE (Frontier Observatory for Research in Geothermal Energy) en 4 ans et il vaut 218 millions de dollars. Le but de ce projet est de transformer les roches sèches et chaudes qui se situent sous la croûte terrestre en énergie renouvelable. En effet, la chaleur interne peut produire de l’électricité. À savoir que la température du centre de la Terre avoisine celle du Soleil. De ce fait, la chaleur qu’elle dégage aussi. D’après John, environ 5 000 gigawatts d’électricité peuvent être extraits de cette chaleur aux États-Unis. C’est cinq fois la production de toutes les centrales électriques d’Amérique.

L’avantage avec l’énergie géothermique est qu’elle est inflammable et fonctionne 24 heures sur 24. Elle peut donc rivaliser avec les panneaux solaires et les éoliennes. Pourtant, il n’est pas du tout facile d’extraire ses vapeurs souterraines. Nombreuses sont les entreprises qui ont tenté d’exploiter le fond minier, mais elles ont toutes échoué. En effet, il faut avoir les bons équipements et aussi bien localiser les sites.

énergie géothermique
— N.Minton / Shutterstock.com

Diverses entreprises essayent déjà d’exploiter l’énergie géothermique

Le projet FORGE n’est pas le seul projet qui a essayé d’exploiter la chaleur de la Terre. En 1983, une société pétrolière avait travaillé avec le laboratoire national de Los Alamos. Contrairement à FORGE, elle s’est implantée au Nouveau-Mexique. Pour extraire la vapeur, elle a donc injecté de l’eau dans des fractures profondes, mais une majeure partie de cette eau n’est jamais remontée à la surface.

En Australie, la même chose s’est produite. Le projet a été stoppé après seulement 5 ans d’activité. Pourtant, les investissements s’élevaient à 144 millions de dollars. Au début, les projets EGS n’ont pas connu de succès. Mais actuellement situées à la frontière franco-allemande, trois de ces centrales produisent jusqu’à 11 mégawatts capables d’alimenter jusqu’à 9 000 foyers.

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1 Commentaire
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Rogger
Rogger
1 année

⁹bonjour, ils semblerai que se type de projets ne soit pas simple a réalisé…..
Ils faut définir une zone chaude, mais pas trops chauds non plus , ensuire injectée de grande quantités d,eau et espérait que de la vapeurs vas sortir de ses puits. ..
Pas simple ….