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Les évènements géopolitiques depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie provoquent de nombreuses inquiétudes quant à l’éventuelle utilisation de missiles nucléaires dans le conflit. La force d’impact de telles armes ne fait plus de doute mais nous pouvons nous poser légitiment une question : peut-on arrêter un missile nucléaire ?

Une question que les scientifiques se sont déjà posée… en 2006 !

Le 1er septembre 2006, des militaires américains et des membres du Congrès se réunissent au siège de la Missile Defense Agency – dans la pièce Information Management pour être précis – avec un seul objectif en tête : découvrir si l’Agence est capable d’arrêter un missile balistique en l’interceptant avec un missile intercepteur.

Il s’agit alors à l’époque d’une première simulation d’attaque réelle sur le territoire américain ; le missile intercepteur part de la Californie. Jusqu’alors, les intercepteurs étaient lancés depuis l’atoll de Kwajalein, dans l’océan Pacifique. Les tests ont montré que l’anti-missile avait au moins bien pu voler.

La différence entre un missile balistique et un missile intercepteur

Un missile balistique est un missile qui lance une, voire plusieurs armes tout en leur conférant une trajectoire dite balistique, c’est-à-dire influencée par la gravité et également la vitesse acquise grâce à l’impulsion fournie lors de la propulsion de l’engin.

© Vega&Altaïr / Wikimedia Commons

Au contraire, comme son nom l’indique, le missile intercepteur est un missile également dit « antibalistique ».

Alors, peut-on arrêter un missile balistique dans sa course ?

Finalement, il apparaît que les réponses apportées par les tests réalisés jusqu’ici sont limitées. Seule une menace réelle et imminente permettrait de répondre à cette question dont au final, nous n’avons pas forcément envie de connaître la réponse.

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