Chaque année, les concentrations de gaz à effet de serre battent de nouveaux records. Nous ne pouvons pas voir le CO2 à l’oeil nu, mais pourtant cette menace invisible est bien réelle. L’heure est grave, l’Antarctique vient d’atteindre les 400 parties par million (PPM) de CO2 dans l’atmosphère pour la première fois en 4 millions d’années.
Le continent Antarctique a atteint la barre des 400 parties par million de CO2 dans l’atmosphère. Une première en… 4 millions d’années ! Ce seuil a déjà été franchi ailleurs dans le monde ces dernières années : l’Antarctique possédait la dernière station météo qui ne l’avait pas encore enregistré.
Il y a un décalage dans la façon dont le dioxyde de carbone se déplace autour de l’atmosphère. La pollution de carbone provient de l’hémisphère nord parce que c’est là que la plupart de la population mondiale vit. Voilà pourquoi le dioxyde de carbone dans l’atmosphère a atteint la barre des 400 ppm plus tôt dans la partie nord du monde.
Ces dernières années, cette menace se traduit par une multiplication des phénomènes extrêmes, qui se manifestent à travers des vagues de chaleur, de nombreuses inondations, la fonte des glaces, la hausse du niveau de la mer ou encore l’acidification des océans.
Inondation à Paris via Shutterstock
Le réchauffement climatique est désormais un sujet inévitable pour les dirigeants de notre planète, et pour cause : l’activité humaine en est à l’origine. La COP21 est un bon point de départ pour ralentir les émissions de dioxyde de carbone, mais ce n’est pas parce qu’un accord a été signé que le problème du changement climatique est résolu, loin de là et ces phénomènes en sont la preuve.
Le réchauffement climatique a commencé à être ressenti depuis le début du XXe siècle, il empire d’année en année et pourtant les Hommes ne prennent pas de véritables initiatives pour tenter de le stopper alors qu’il connait des répercussions énormes sur notre belle planète. Découvrez ces 21 faits alarmants qui vous montrent l’effroyable réalité du réchauffement climatique.
Par Anaelle Smaili, le
Source: scientificamerican
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