Dans de nombreux cas, la nature a su prouver qu’elle est bien plus performante que les inventions humaines, et ce à bien des niveaux. C’est notamment le cas des abeilles qui ont surpassé les pesticides en termes de production et de rentabilité pour les cultures de colza.
Faire confiance aux abeilles pour diminuer les coûts et augmenter la productivité
Une nouvelle étude réalisée par les chercheurs de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) vient de monter que la pollinisation par les abeilles était plus efficace pour assurer le rendement et la rentabilité pour la culture de colza. Cette étude tombe à point nommé dans la mesure où l’Union européenne a lancé une interdiction quant à l’usage de néonicotinoïdes, des produits chimiques particulièrement dangereux pour la survie des abeilles.
Dans le cadre de leurs recherches sur le sujet, l’équipe de recherche a procédé à l’analyse de données concernant un champ agricole des Deux-Sèvres en Nouvelle-Aquitaine collectées entre 2013 et 2016. Les résultats de leur analyse ont démontré que les pesticides nuisent au rendement, mais également qu’ils coûtent trop cher pour être rentables. Ainsi, il est beaucoup plus intéressant de se tourner vers les abeilles, une alternative plus efficace, plus respectueuse de l’environnement, et surtout une alternative gratuite.
Des recherches qui prouvent l’efficacité de l’agroécologie
L’équipe de recherche a publié les résultats de leurs études dans un article publié dans la revue Proceeding of the Royal Society London B le 9 octobre 2019. Ils y expliquent notamment que les marges brutes pour les agriculteurs qui favorisent les pollinisateurs naturels étaient de 15 % à 40 % supérieures à celles des agriculteurs favorisant les produits phytopharmaceutiques ; soit un gain de 119 à 289 euros par hectare. À noter que plus les agriculteurs utilisent des pesticides, plus cela diminue leur rentabilité ; dans la mesure où les pesticides augmentent les coûts de production alors qu’ils ne favorisent pas la production.
Par ailleurs, même s’il est vrai que ces produits permettent de se débarrasser des nuisibles, ils nuisent également aux pollinisateurs qui jouent un rôle clé dans la pérennité des cultures de colza. Selon l’Inra, « cette nouvelle étude suggère que l’agroécologie, en promouvant les solutions fondées sur la nature, peut être un modèle agricole alternatif gagnant-gagnant, assurant production agricole, revenu aux agriculteurs et protection de l’environnement ».
Il est à rappeler que la France est le premier producteur de colza de l’Union européenne. La plante est notamment broyée pour produire de l’huile utilisée pour la cuisson et comme matière première pour le biodiesel.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: GEO
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Voilà un beau ramassis de bêtise ! Et la preuve est la suivante :
95 % des Phyto sur colza est utilisé a l’ automne avant la floraison de celle ci au printemps. Or si ces Phyto n étaient pas utilisés, la plante n’ irai pas jusqu a floraison ( détruite avant par les bioagresseurs) donc l’abeille n aurait rien a se mettre sous la dent. Et donc je ne voit pas comment celle ci pourrait favoriser une politisation qui n aurait et donc augmenter la rentabilité.
Jamais les pesticides ne sont indispensables, par contre préserver la santé l’est et les solutions naturelles existent m^me si des agriculteurs bornés de la fnsea refusent de l’admettre et sont responsable de s malades de la population.