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L’inquiétude monte autour du virus mpox : voici ce que l’on sait sur l’épidémie

Cette maladie a causé au moins 19 000 cas et 548 morts sur le continent africain

Variole Singe

C’est officiel : l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’épidémie de mpox était désormais considérée comme une urgence sanitaire mondiale. Et à mesure que des cas de variole du singe commencent petit à petit à être détectés hors de l’Afrique, les gens commencent à craindre une nouvelle pandémie. Voici ce qu’il faut savoir sur ce sujet.

Quels sont les symptômes ?

Le mpox – également appelé monkeypox, variole du singe ou variole simienne – est une maladie infectieuse causée par l’orthopoxvirus simien. Il ne s’agit pas d’une maladie dont la découverte est récente, puisque le virus a été identifié pour la première fois en 1958 au Danemark, lorsqu’une épidémie ressemblant à la variole a été observée dans des colonies de singes conservés à des fins de recherche. Jusqu’à récemment, les cas de mpox en dehors de l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest, où le virus est endémique, ont toujours été rares et étaient généralement liés à des voyages ou à des animaux importés.

Cela a été le cas, puisqu’à l’origine, la maladie ne se transmettait que des animaux aux humains. Cependant, de nouvelles souches du virus sont apparues et ces dernières peuvent désormais être transmises d’un humain à l’autre. Les modes de transmission entre humains incluent tout contact étroit avec une personne infectée, notamment par rapport sexuel, par contact peau à peau et en parlant ou en respirant à proximité de la personne malade. Le virus peut aussi pénétrer dans l’organisme par une lésion cutanée, par les voies respiratoires ou par les yeux, le nez ou la bouche.

La propagation par contact avec des objets contaminés par le virus – comme la literie, les vêtements, les serviettes et les surfaces – est aussi une possibilité. Enfin, un contact étroit avec des animaux infectés, tels que les singes, les rats et les écureuils, est une autre voie de transmission. En ce qui concerne les symptômes de la maladie, le mpox se manifeste généralement par de la fièvre, des éruptions cutanées, des ganglions lymphatiques gonflés, des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires et de la fatigue. L’apparition de ces symptômes est variable d’une personne à une autre, et les cas asymptomatiques existent également.

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© NIAD/Wikimedia Commons /CC BY 2.0

Qui sont les plus à risque ?

Dans le pire des cas, le mpox peut aboutir au décès de certains patients. D’après les autorités sanitaires, l’épidémie actuelle de la variole du singe a déjà fait plus de 570 victimes en 2024. La majorité de ces personnes décédées à cause du mpox étaient localisées en République démocratique du Congo. Quant à savoir quels groupes de la population sont les plus vulnérables face à cette maladie, les experts ont conclu que les jeunes enfants, les personnes immunodéprimées, les travailleurs du sexe et les professionnels de la santé sont les plus à risque de contracter la maladie.

Parmi ces groupes, les jeunes enfants sont ceux qui sont les plus à risque de mourir du mpox. En ce qui concerne les traitements, il fait savoir qu’il s’agit d’une maladie autolimitée, ce qui signifie qu’elle guérit sans traitement. Il existe cependant diverses méthodes médicales pour alléger les symptômes, bien qu’il n’existe pas de traitement antiviral approuvé contre le virus. Quoi qu’il en soit, dans les cas d’infection grave, les médecins peuvent prescrire des médicaments antiviraux comme le cidofovir ou le tecovirimat.

Quant au meilleur moyen d’éviter d’attraper le mpox, il faut savoir qu’il existe déjà des vaccins contre cette maladie. De plus, les vaccins développés contre la variole offrent également une protection contre la variole du singe. Très certainement, l’adoption des gestes barrières peut également être d’une grande aide. Enfin, en ce qui concerne la propagation actuelle de cette maladie, la grande majorité des cas de mpox sont localisés en Afrique. Cependant, des cas ont commencé à être signalés au Pakistan, en Thaïlande, aux Philippines, en Australie et en Suède. Par ailleurs, voici 10 des pires épidémies et pandémies de l’histoire.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: New Scientist

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