4) Les drones ne représentent pas un danger pour les avions

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Selon Schulman, plusieurs pilotes auraient repéré des modèles réduits d’avion pendant leurs vols au cours des dernières années. Depuis l’année dernière, la FAA (Federal Aviation Administration) a demandé aux pilotes de signaler toutes les observations qui pourraient être relatives à des drones. Sur 190 observations, beaucoup de médias américains auraient, selon Schulman, décrit des incidents « évités de justesse ».

Schulman explique que, parmi ces observations, beaucoup ont été faites depuis le sol et ne présentaient donc aucun risque. Dans certains cas, les pilotes n’étaient même pas sûrs que ce qu’ils avaient vu était un drone. De plus, il est peu probable qu’un drone puisse atteindre des milliers de mètres d’altitude et, quand bien même ils en seraient capables, les nouveaux modèles qui utilisent une technologie GPS seraient programmés pour éviter de voler au-dessus des aéroports.

 

5) Les drones ne sont pas toujours audibles

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Alors que le nom « drone » connote avec le bruit d’un bourdonnement d’insecte constant, le bruit n’est pas un caractère que vous pouvez attribuer à tous les robots volants. Pour Todd Humphreys, professeur adjoint de génie aérospatial à l’université du Texas à Austin, « si les drones sont bruyants, ils peuvent être totalement silencieux lorsqu’il s’agit d’appareils à voilure fixe. Ce point est embêtant pour tous ceux qui, comme les services secrets de la Maison-Blanche, cherchent à détecter les drones par leur signature acoustique ».

Plus encore, réduire le niveau sonore des drones constituerait l’un des principaux objectifs au cours des prochaines années. Au Royaume-Uni, une entreprise utilise déjà un drone minuscule à six moteurs électriques pour surveiller un oiseau en voie d’extinction. La société affirme que les bruits ambiants tels que le vent étouffent le son du robot, de sorte qu’il parvient plus facilement à se faufiler au milieu des animaux.

 

6) Les drones n’ont pas nécessairement besoin d’être pilotés par un humain

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Beaucoup d’histoires inquiétantes racontent la détection de drones dans des lieux sensibles tels que les lieux touristiques ou près des zones au sein desquelles se trouvent des centrales nucléaires. Certaines de ces histoires ont d’ailleurs récemment eu lieu en France. Reste à savoir qui pilotait le drone. Problème : un drone n’est pas forcément piloté par un humain. Il peut être capable de détecter une cible de manière autonome et de suivre le mouvement de cette cible sans intervention d’un pilote. Ces capacités d’autonomie sont déjà observables dans des prototypes de drones commerciaux. Certains d’entre eux sont conçus pour suivre automatiquement des abeilles, des oiseaux ou autres animaux qui volent en formation.

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