
Entre vertige cosmique et révolutions invisibles, la science d’aujourd’hui nous raconte deux histoires : celle de l’Univers lointain… et celle de notre quotidien transformé. À des milliards d’années-lumière, des trous noirs supermassifs défient nos modèles. À notre porte, des fenêtres intelligentes et l’IA générative bousculent notre quotidien. Deux mondes que tout oppose, mais que la science relie plus que jamais.
Repensez l’origine de l’Univers grâce aux trous noirs révélés par James-Webb
J’aurais aimé vous dire que les trous noirs, c’est du solide. Mais en réalité, non : c’est plutôt du flou bien dense. Et ce flou vient encore de s’épaissir avec les données du télescope spatial James-Webb. En effet, en observant un petit coin de ciel, les astronomes ont repéré une population insoupçonnée de quasars obscurcis, les fameux Little Red Dots. Ce sont des trous noirs supermassifs en pleine croissance, mais masqués par du gaz et de la poussière. Autrement dit, un pan entier de l’Univers jeune nous échappait jusqu’ici.
Mais le plus vertigineux, c’est sans doute LID-568. Ce trou noir-là existait déjà 470 millions d’années après le Big Bang. Et il est énorme. Tellement énorme, tellement vite, qu’il semble avoir trouvé un raccourci dans l’évolution cosmique. Nos théories ? Ébranlées, voire pulvérisées.
Et si vous pensez que ce genre de phénomène ne concerne que des galaxies lointaines, détrompez-vous. Même Sagittarius A*, notre trou noir galactique, continue de nous surprendre. Grâce à l’Event Horizon Telescope, on observe désormais ses émissions chaotiques et ses jets de matière. Ainsi, un vrai spectacle gravitationnel se joue au cœur même de la Voie lactée.
Adoptez les technologies intelligentes qui transforment nos maisons (et nos habitudes)
Pendant que James-Webb scrute les étoiles, de leur côté, nos fenêtres deviennent intelligentes. Littéralement. En effet, des chercheurs ont conçu des vitrages thermorégulateurs capables de s’adapter à la météo, à la lumière, à notre présence. Résultat ? Moins de chauffage, moins de climatisation, plus de confort. Une maison qui pense comme un thermostat intelligent, dopé à l’intelligence artificielle.
C’est beau ? Oui. Cependant, l’IA ne s’arrête pas là. Elle écrit, elle compose, elle imagine. Elle assiste même ceux qui rédigent des articles comme celui-ci (mais je vous jure, c’est bien moi qui parle). Cette IA générative fascine autant qu’elle inquiète. D’un côté, on applaudit ses prouesses… mais de l’autre, on s’interroge sur ce qu’on perd : un peu de notre créativité, beaucoup de notre indépendance cognitive.
Et puis il y a le revers écologique. Car tous ces algorithmes consomment des montagnes d’énergie, nichés dans des data centers loin de nos regards. Une empreinte carbone bien réelle, pourtant souvent ignorée, et cela, pour des idées parfois trop artificielles.
Des trous noirs trop gros pour être vrais, des vitrages plus futés que nous, des IA qui brillent mais nous poussent à ralentir… Il n’y a jamais eu autant de raisons d’ouvrir grand les yeux.