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Une nouvelle approche non invasive détruit rapidement les calculs rénaux

Plus besoin de sédation ou d’anesthésie

calculs rénaux
— decade3d – anatomy online / Shutterstock.com

Des expériences menées par des chercheurs espagnols ont démontré l’efficacité d’une approche non invasive pour le traitement des problématiques calculs rénaux, impliquant des « vortex acoustiques ».

Lithovortex

Depuis plusieurs décennies, la lithotripsie extracorporelle est utilisée pour fragmenter les calculs rénaux afin qu’ils puissent être évacués par les voies urinaires. Bien qu’elle évite aux patients une intervention chirurgicale, ceux-ci doivent généralement être sédatés ou anesthésiés, en raison de l’intensité des impulsions acoustiques délivrées.

Impliquant un équipement plutôt encombrant, la procédure doit être réalisée dans des salles dédiées, et elle est également susceptible d’endommager les tissus sains environnants.

C’est là qu’intervient la nouvelle approche « Lithovortex ». Actuellement développée par des scientifiques de l’université polytechnique de Valence et du Conseil national de la recherche espagnol, elle implique une machine portable dotée d’un bras robotisé, qui génère des ondes ultrasonores tourbillonnantes grâce un réseau de transducteurs piézoélectriques. Les « cibles » sont suivies en temps réel à l’aide de son système d’imagerie avancé.

Au lieu de frapper les calculs de plein fouet, comme c’est le cas avec la lithotritie, ces faisceaux les enveloppent comme des tornades, générant des forces de cisaillement suffisantes pour les désagréger de façon sûre.

calculs rénaux
— Evan Lorne / Shutterstock.com

Une procédure plus rapide

Preuve de l’efficacité de l’approche, les impulsions utilisées se révèlent deux fois moins intenses que celles dispensées dans le cadre d’une lithotripsie, et deux fois moins de temps est nécessaire pour obtenir un résultat similaire.

Selon l’équipe, les patients n’auraient plus besoin d’être sédatés, les risques de lésions tissulaires seraient largement réduits, et la procédure pourrait être dispensée dans n’importe quel hôpital. Une première série d’essais précliniques est prévue courant 2026.

En 2023, des chercheurs avaient dévoilé une forme de lithotripsie beaucoup moins invasive.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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