Aujourd’hui, des gigantesques groupes pharmaceutiques sont responsables de la production et de la diffusion médicamenteuses à grande échelle. Malgré les précautions très strictes des agences de surveillance (L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament pour la France, la Food and Drug Administration pour les Etats-Unis…), des scandales éclatent. Depuis quelques mois, c’est le Levothyrox qui est au cœur de la tourmente. Plaintes, décès, procès, indemnités, le processus semble se répéter. Aujourd’hui, le Daily Geek Show vous narre l’histoire de sept scandales sanitaires qui ont défrayé la chronique.

LE DISTILBÈNE

En 1948, le Diéthylstilbestrol ou DES arrive sur le marché français. Il garantit des avantages hormonaux pour la femme. Le cycle menstruel se régule rapidement et la douleur s’estompe. Fausses couches et avortements sont évités. Enfin, à la ménopause, beaucoup d’effets secondaires se dissipent.

Pourtant, en 1971, le scandale éclate aux États-Unis. À Boston, huit jeunes femmes sous Distilbène développent une forme rarissime de cancer à l’utérus. La rumeur se répand. Des analyses complémentaires poussent le continent américain à le retirer du marché. La Grande-Bretagne et d’autres pays européens suivront le mouvement ; la France attendra 1977. En tout, c’est 200 000 concitoyennes enceintes qui l’ont consommé. Les effets in utero ont été ravageurs. Les résultats de ce sondage de l’association DES-FRANCE annoncent des conséquences sur trois générations.

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