La lutte pour la protection des baleines est l’une des principales missions de l’organisation Sea Shepherd. Et ils disposent désormais d’un nouveau bateau dans leur flotte, un guerrier de l’océan plus rapide que n’importe quel navire. Son but : pouvoir rattraper les chasseurs et punir ceux qui traquent les cétacés à des fins commerciales à travers le monde.

Que ce soit au Japon, en Islande ou en Norvège, la chasse à la baleine est un fléau qui est à l’origine de la mort de nombreux cétacés. Utilisés dans la restauration ou le monde des cosmétiques, les baleines sont encore aujourd’hui une proie de choix pour les hommes, et ce, malgré des traités internationaux interdisant la chasse. C’est contre cette traque que lutte Sea Shepherd, une organisation gouvernementale possédant des représentants à travers le monde.

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A bord de ses bateaux, l’organisation cherche à prendre sur le vif les chasseurs de baleines. Cependant, leur flotte n’était pas assez rapide pour pouvoir les rattraper. Un problème qui est désormais résolu car un nouveau navire a rejoint la cause : l’Ocean Warrior. Ce guerrier de l’océan qui mesure 54m de long et qui est en aluminium est capable de foncer à près de 55 km/h (30 nœuds) si les conditions météorologiques sont bonnes. Son poste de pilotage permet une surveillance à 360° et le bateau possède une arme dissuasive (un canon à eau rouge) permettant d’aveugler les braconniers ou d’empêcher un abordage. Il est également équipé d’un petit héliport.

Petit bijou de technologie et d’innovation, l’Ocean Warrior a été conçu pour intensifier ce pour quoi l’organisation se bat depuis 1977. Toutefois, elle lutte désormais contre ceux qui abusent d’un moratoire mondial autorisant la chasse à la baleine à des fins scientifiques depuis 1986. Une feinte sur laquelle s’appuient certains pays pour effectuer des chasses à vocation commerciale.

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Si l’Ocean Warrior a coûté près de 8,3 millions d’euros, son financement a été possible grâce à un système de loterie participative réalisée aux Pays-Bas. C’est d’ailleurs dans ce pays qu’il a été monté. L’Ocean Warrior navigue désormais en direction de l’Australie afin d’y mener dès le mois de décembre ses premières rondes dans l’océan austral dans le cadre de Nemesis, la 11e campagne de protection des baleines de l’organisation.

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