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De nombreuses universités veulent attirer les étudiants et étudiantes par leur prestige, leur notoriété et en leur promettant une formation d’exception, avec des professeurs de renom, dont ils pourront être fiers et fières à leur entrée dans le monde professionnel. Toutefois, derrière les prestigieux diplômes que les étudiantes pourront montrer à l’issue de leurs études se cachent pour la plupart un parcours universitaire atroce ponctué… d’agressions sexuelles.

Les étudiantes de Sciences Po brisent le silence sur les viols et agressions sexuelles

Samedi 23 janvier, beaucoup de murs d’instituts d’études politiques (IEP) tremblent. La raison ? Une lettre ouverte et poignante d’une étudiante prénommée Juliette qui dévoile les atrocités qu’elle a subies lors de son intégration en première année. Apparemment, le challenge sportif entre les dix écoles nationales (Crit) comporte plusieurs pratiques alarmantes.

Et le pire, c’est que Juliette est loin d’être un cas isolé. Plus encore, sa bravoure a encouragé plusieurs autres étudiantes à lever l’omerta sur le sujet. Ce qui a conduit à constater que les cas de viols et agressions sexuelles dans les IEP sont nombreux.

En effet, depuis la lettre ouverte, plusieurs témoignages ont fusé sur les réseaux sociaux sous le hashtag #SciencesPorcs pour dénoncer les agressions sexuelles dont sont victimes les étudiantes. L’administration, qui est mise au courant des faits, ne proposerait aucune mesure drastique. Au contraire, selon Positivr, l’administration n’offrirait que des solutions aberrantes aux victimes comme de « prendre soin d’elles » et irait juste demander aux agresseurs de changer d’IEP.

https://twitter.com/lilxs_a/status/1359242921262866434

Les étudiantes de Sciences Po ont honte

Comme l’indique Anna Toumazoff, « les écoles Sciences Po couvrent les violeurs, font taire les victimes et apprennent à tous les autres la loi du silence » et qu’en plus, elles apprennent le viol et l’impunité.

Parmi les nombreux témoignages visibles sur Twitter, il en est un où une personne témoigne qu’« à sciencespo Paris campus Poitiers, un homme a violé une femme avec une bouteille de bière. L’administration a décidé… de le changer de campus et de le mettre à celui de Reims, au lieu de le virer de l’établissement. »

Aux dernières nouvelles, le directeur de l’Institut d’études politiques de Paris, Frédéric Mion, a présenté sa démission et Frédérique Vidal a déclaré dans un tweet que « la situation demande la vigilance de tous. Nous devons resserrer les liens entre les victimes et les établissements afin de faciliter leur accompagnement vers la justice. »

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