Aller au contenu principal

Découverte d’une pyramide de l’âge du bronze liée à un ancien culte du cheval au Kazakhstan

Selon les archéologues, l’édifice ne ressemble à rien de ce qui avait été découvert auparavant dans la région

pyramide Kazakhstan
Image d’illustration — CreativeMAX / Shutterstock.com

Au cœur de la steppe kazakhe, une équipe d’archéologues a récemment identifié les vestiges d’une grande pyramide de l’âge du bronze, liée à un ancien culte.

Pyramide des steppes

Érigée au cours du second millénaire avant notre ère dans ce qui est aujourd’hui la région d’Abaï, cette mystérieuse construction hexagonale ne « ressemble à rien de ce qui a été découvert auparavant dans les steppes eurasiennes », d’après Ulan Umitkaliyev, qui a supervisé les fouilles. Séparées par huit rangées de pierres, ses faces d’une longueur de treize mètres encadrent plusieurs structures circulaires.

S’étendant de l’Europe de l’Est à l’Asie, la steppe eurasienne constituait une voie commerciale et migratoire majeure, ayant facilité les échanges culturels, pendant l’âge du bronze (3300 à 1200 avant notre ère).

Selon la National Science Foundation, c’est également au cours de cette période, caractérisée par l’utilisation généralisée de cet alliage de cuivre pour la fabrication d’outils et d’armes, que la domestication des chevaux a débuté au Kazakhstan. Et il s’avère que les façades de la structure nouvellement découverte en témoignent.

« À cette époque, le culte du cheval était extrêmement répandu dans la région », souligne Umitkaliyev. « Des représentations de divers animaux, en particulier des chevaux, prédominent sur les murs, et de nombreux ossements d’équidés ont également été découverts autour de la structure. »

Un carrefour commercial et culturel

Ayant permis aux humains de voyager sur de plus grandes distances, les chevaux ont par extension facilité la diffusion des langues, des aliments, des idées et de l’expression culturelle à travers ce qui est devenu la route de la soie, un réseau de routes commerciales à travers l’Eurasie qui a été actif du deuxième siècle avant J.-C. jusqu’au milieu du XVe siècle.

Ces riches échanges se reflètent dans les autres trésors archéologiques mis au jour sur le site.

« Les céramiques, les boucles d’oreilles féminines en or et d’autres bijoux indiquent que l’endroit était un carrefour culturel majeur durant l’Antiquité », écrivent les chercheurs.

Par Yann Contegat, le

Source: Newsweek

Étiquettes: , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *