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Découverte d’un trésor antique potentiellement caché lors d’une attaque de pirates il y a 2 000 ans

Elles étaient à cette époque particulièrement fréquentes en Méditerranée orientale

Pieces Tresor
Image d’illustration — nevio / Shutterstock.com

Sur une île italienne, des archéologues ont mis au jour un ensemble de pièces d’argent romaines, qui y auraient été cachées à la hâte il y a environ deux millénaires.

Deniers romains

Cette trouvaille archéologique est intervenue lors des fouilles de l’acropole de San Marco et Santa Teresa sur l’île de Pantelleria, située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de la Sicile. Selon le communiqué du ministère de la Culture italien, les parties les plus anciennes du site dateraient des guerres puniques, ayant opposé Rome à Carthage au cours des troisième et second siècles avant notre ère.

Frappées à Rome entre 94 et 74 avant notre ère, correspondant à la période républicaine, ces 27 pièces en argent étaient des deniers, qui constituaient alors la monnaie standard. On estime qu’un denier correspondait au salaire journalier moyen d’un légionnaire romain.

Une partie des pièces a été découverte dans la terre remuée par des pluies diluviennes, et l’autre sous un rocher. D’après Thomas Schäfer, de l’université de Tübingen, ce magot antique aurait probablement été caché là en prévision d’une attaque de pirates, fréquentes à cette époque en Méditerranée orientale.

Souvent originaires d’Anatolie, les pirates antiques étaient connus pour s’attaquer aux navires marchands et aux colonies côtières. Si plusieurs campagnes maritimes furent ordonnées par Rome afin de mettre un terme à cette menace, il fallut attendre celle de 67 avant notre ère, menée par Pompée le Grand, pour que la région en soit en grande partie débarrassée.

D’autres découvertes archéologiques récentes

Le butin a été mis au jour à proximité de la zone de fouilles où trois bustes romains avaient été découverts il y a quelques années.

En marbre, ceux-ci étaient à l’effigie de Jules César, de l’empereur Titus (ayant régné de 79 à 81 de notre ère) et d’une femme qui pourrait être Agrippine l’Aînée, petite-fille de l‘empereur Auguste, ou Antonia la Jeune, fille du général romain Marc-Antoine.

Ayant échappé aux pillages, le site de l’Acropole abrite également les vestiges d’un « comitium », espace prévu pour les réunions publiques en plein air, remarquablement préservé.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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